Je n’étais pas vraiment sûr de ce que je venait de voir. Je sais que ceci semble naïf, mais au début, je veux dire, j’ai pensé qu’elles s’entraînaient pour les garçons.
Elles ignoraient sans doute que je les entendais. Ou elles faisaient semblant de l’ignorer. Mais au bout d’un moment, c’était… je ne sais pas… ça allait. Leurs bruits, leurs chuchotements, leurs ombres devenaient partie intégrante de mes rêves, partie intégrante de la vie.
Chère ma vrai mère, tu n’as pas à t’en faire, t’as bien fait de m’abandonner tu n’étais qu’une adolescente et je comprends ce que t’as vécu. Je veux pas que t’es peur de moi, y a pas de raisons. Je sais que t’as eu la vie dure. Moi elle à été assez douce, confortable tu vois, juste un peu glaciale mais ça… ça fait rien. Je t’imaginais très bien dans un petit sous-sol du centre ville à vendre ton cul pour bouffer… et j’ai décidé de communiquer avec toi pour qu’on aille prendre une bière. Ta fille affectueuse, Paulie. Ps : Ma fausse mère, jeanette, elle a toujours les main froide et en plus elle souris sans les yeux…