- Qui êtes vous ? - Un chevalier. Je m’appelle… Ulrich. - Ulrich… Oui ce nom m’est familier. J’entends d’ici la foule le crier. Que venez-vous faire ici ? - J’ai des nouvelles, maître Thatcher. Des nouvelles de votre fils. - De mon William ? Approchez monsieur. Quelles nouvelles ? Est-il vivant ? - Oui, il est vivant. Et il va très bien. Il voulait vous faire savoir… il a enfin réussi à changer son étoile. - Et a-t-il suivi ses pieds ? À t-il su retrouver le chemin pour rentrer chez lui ? - Oui…
- Et un, et deux et trois, et quatre, et Wat faut qu’il suive parce que c’est lui la fille ! [Silence… ils regardent tous Geoffrey. Wat tourne le regard vers William, sourit jaune… et frappe Geoffrey en plein nez, la danse reprend] Et un, et deux et tourne, tourne, tourne… [William et Wat se disputent] et un et deux… et c’est toujours pas ça ! [En tapant Wat avec son bâton] Et un et deux et trois et quatre. Tu peux me cogner toute la journée parce que tu cognes comme quoi ? - Une fille ! [Il rit]
William : Alors, qu’en penses-tu ? Maintenant que tu sais qui je suis… Lady Jocelyn : Oh pour savoir qui tu es William, ce serait une vie entière qu’il faudrait. Je suis tout prête à te l’accorder mais pour l’instant tu dois t’enfuir. Tu n’as pas d’autres choix enfuis-toi et je m’enfuirai avec toi. William : Jocelyn je ne peux pas m’enfuir ! Je suis un chevalier ! Et je suis prêt à prendre tous les risques ! Roland : Un chevalier de cœur mais pas sur le papier, et le papier tu sais très bien que rien d’autre ne compte pour eux. Lady Jocelyn : William je t’aime, oui je t’aime, toi. Et pardonne moi mais je ne veux pas te voir conduire au piloris. William : Tu veux me voir fuir ? NON ! Lady Jocelyn : Maudite soit ta fierté William ! C’est elle et uniquement elle qui dicte ta conduite et te retient ici. William : Ma fierté est la seule chose qui leur est impossible de me prendre ! Lady Jocelyn : Mais bien sûr qu’ils peuvent la prendre, ils le peuvent et ils le feront ! Oh il le feront… mais l’amour ils ne peuvent pas le prendre.
Trahis-nous, et tu auras à faire à moi. Je t’extirperai les boyaux du corps jusqu’à ce que tes entrailles deviennent tes extrailles… Je… je te ferai tout… tout le… tout le plus horrible mal… grand grand mal.