- Je fais des fautes de français. - Haha, dites de Française. Elles en font toutes. - Mais vraiment, j’emploie parfois un mot pour un autre… - Et bien, et eux qui appellent ça la liberté ! - Moi, c’est en me trompant. - Eux, c’est pour se tromper.
Sire, les sottises d’une femme intelligente compromettent son mari. Les bévues d’une sotte ne compromettent qu’elle.
- Talleyrand ! Vous êtes de la merde dans un bas de soie ! [L’Empereur claque sa porte et Talleyrand s’en va en saluant quelques personnes.] - Quel dommage, mon dieu, qu’un aussi grand homme ait été si mal élevé…
- D’où êtes-vous, s’il vous plaît ? - Je suis d’Inde. - Comment l’entendez-vous, madame ? - Je suis née aux Indes.
- Il faudrait que les Français cessassent d’avoir peur ainsi les uns des autres. - Hélas. - Vont-ils continuer longtemps d’avoir peur ? - J’en ai peur.
Il exista naguère un être fabuleux qui avait pourtant l’aspect d’un homme, qui naquit dans une île, rêva toute sa vie de conquérir une île, se retira dans une île et qui, contre son gré, trépassa dans une île.
Si j’étais le gouvernement comme dit ma concierge, je taxerais impitoyablement les gens qui ne dépensent pas leurs revenus. Moi je sais des individus qui ont sept ou 800 000 livres de rente et qui n’en dépensent pas le quart. Et bien je les considère d’abord comme des imbéciles et un peu comme des malhonnêtes gens aussi. Le chèque sans provision est une opération bancaire prévue au code d’instruction criminelle et d’ailleurs c’est justice qu’il soit puni mais moi, voyez-vous, moi je serai d’une identique sévérité à l’égard des provisions sans chèque. Parfaitement ! J’estime que l’homme qui ne dépense pas ses revenus brise la cadence de la vie en interrompant la circulation monétaire, il n’en a pas le droit !