- J’ai signé ma feuille de sortie. - Mais pourquoi cette hâte ? N’y avait-il pas de belles infirmières ? - Oh, si, si. Mais il y avait trop de mauvaises nouvelles.
- Euh, brièvement, donnez-moi un compte-rendu concernant les effectifs dont nous disposons. La compagnie permanente est-elle prête pour entrer en action ? - Mais il n’y a aucune compagnie permanente. - Mais, je ne comprends pas. - Elle vient d’être transférée. - Ah ? La compagnie de réserve est-elle bien équipée ? - Elle n’existe plus. - Et les six cents volontaires Russes et Polonais, on peut compter sur eux ? - Les soi-disant volontaires ont disparu. - Capitaine Schmidt, sur le papier, en tout cas, vous disposez de seize cents éléments. Combien en fait en avez-vous ? - Environ deux cents et j’y inclus le détachement du pont. - Et les quatre cents miliciens, les Forces du Peuple, les Jeunesses Hitlériennes ? - Une poignée d’hommes. - Mais où sont les autres ? - Ils ont déserté. - Herr hauptmann, vous rendez-vous compte que vos propos sont une trahison ? - Non, Herr major, ce n’est qu’la vérité.