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Film - Le temps d’un week end

Affiche de Le temps d’un week end
Titre
Le temps d’un week end
Réalisé par
Martin Brest
Année de sortie
1992
Nombre de citations
3
Note moyenne des citations
6.98
Publication

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Répliques en anglais sur l’IMDB
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Répliques du film (3)

M. Trask : Monsieur Simms…
Charles : Oui ?
M. Trask : Vous ne portez pas de lentilles vous ?
Charles : Non monsieur…
M. Trask : Vous dont la vision n’est pas défaillante, qui avez-vous vu ?
Charles : Eh bien… j’ai vu quelque chose monsieur mais, je… je ne pourrais pas vous dire c’que c’était.
M. Trask : Très bien. Quelle est cette « chose » que vous avez vu ?
Charles : Je ne saurais vous dire.
M. Trask : Vous ne sauriez ou ne voudriez le dire ?
Charles : Non je… Non j’pourrais pas.
M. Trask : Pourrais, voudrais, devrais… M. Simms, vous venez à bout de ma patience, vous vous moquez des membres de ce jury ! Je vous donne une dernière chance ; les conséquences de votre réponse peuvent être des plus néfastes. Par néfaste, je veux dire que votre avenir sera irrémédiablement compromis. Alors pour la dernière fois : qu’avez-vous vu, mardi dernier dans la soirée en sortant de la bibliothèque ?
Charles : J’ai vu trois personnes.
M. Trask : Ah ! Trois personnes… On avance ! Avez-vous vu à qui ils ressemblait.
Charles : Oui.
M. Trask : Et à qui ressemblaient-ils, M. Simms ?!
Charles : Eh bien je crois qu’ils ressemblaient… À n’importe quel élève de l’école.
M. Trask : Nous sommes donc privés de tout témoignage. La déposition de M. Willis n’est pas seulement vague, elle n’a aucune substance. Cette substance que nous recherchons M. Simms, je croyais la trouver en vous !
Charles : J’suis désolé…
M. Trask : Et moi encore plus, M. Simms… Vous vous doutez de ce que vous m’obligez à faire : dans la mesure où je ne peux punir M. Havemeyer, M. Potter et M. Jameson - et je ne punirai pas M. Willis ! Il est le seul protagoniste de cet incident qui puisse encore s’ enorgueillir du titre de Compagnon de Baird - je m’en vais recommander au Conseil de Discipline… de vous expulser. Vous êtes un virtuose du trompe-l’œil et vous êtes un menteur !
Le colonel Slade : Mais pas un indic !
M. Trask : Excusez-moi ?
Le colonel Slade : Non je ne vous excuse pas !
M. Trask : M. Slade…
Le colonel Slade : Tout ceci est un ramassis de conneries !
M. Trask : M. Slade je vous demanderais de surveiller votre langage ! Vous êtes à Baird : une grande école, pas une caserne ! M. Simms, je vais vous offrir une ultime possibilité de vous justifier…
Le colonel Slade : M. Simms vous remercie du cadeau. M. Simms n’en a rien à branler d’être estampillé ou non Compagnon de Baird ! C’est quoi cette secte ?! Qu’est-ce que c’est que votre devise ?! « Messieurs, il faut balancer vos camarades et assurer vos arrières, faute de quoi nous vous clouerons au pilori ! ». Mais quoi, comme on dit, quand les choses tournent au vinaigre y’en a qui baissent leur froc et d’autres qui montent la garde ! Hein ?! Ici : Charles, qui brave la tourmente, et là : George qui se cache dans le jupes de papa ! Et vous, qu’est-ce que vous faites ? Vous récompensez George et vous sacrifiez Charles !
M. Trask : Avez-vous fini M. Salde ?
Le colonel Slade : Non ! Non, je commence à peine à m’échauffer ! Je ne sais pas qui est sorti de cette école : William Howard Trask, William James Bryan, Guillaume Tell, qui vous voulez… Leur esprit s’est éteint ! S’ils en ont jamais eu un ! Éteint ! Vous bâtissez le radeau de la Méduse. Un vaisseau pour cafards aquatiques ! Et si vous croyez préparer ces marins d’eau douce-là à être des hommes, vous vous mettez le doigt dans l’œil, parce que j’affirme que vous tuez l’esprit même que cette institution prétend faire naître ! Tout ça, c’est le pipeau ! Qu’est-ce que c’est que cette comédie que vous mettez en scène ?! Le seul qui a de la classe dans cette farce est assis à côté de moi, et je suis venu vous le dire : l’âme de ce garçon est intacte ! Elle n’est pas négociable, là-dessus aucun doute ! Une des personnes présentes - et je ne dirai pas qui - a voulu l’acheter ! Mais l’âme de Charlie n’était pas à vendre !
M. Trask : Vous allez trop loin, M. Slade !
Le colonel Slade : Trop loin ?! Je vous ferais voir moi jusqu’où on peut aller !! Aller trop loin, vous ne savez pas ce que c’est M. Trask ! Je vous le ferais voir, mais je suis trop vieux, trop fatigué, et bien sûr aveugle ! Si seulement j’étais le même homme qu’il y a cinq ans, c’est au lance-flammes que j’attaquerais Baird !! Trop loin ? Mais à qui croyez-vous vous adresser, hein ? Oh ! J’en ai vu des choses, vous savez ! Il fut un temps où je n’étais pas aveugle… Un temps où j’ai vu des gamins comme ceux-là - et plus jeunes que ceux-là - les jambes arrachées, les bras déchiquetés par les bombes ! Mais il n’y a rien de pire que le spectacle de l’amputation d’un esprit ! Il n’existe… aucune prothèse pour ça ! Vous croyez simplement renvoyer ce splendide fantassin dans ses foyers au bout de l’Oregon, la queue entre les jambes pour tout salaire ?! Moi je vous dit que vous êtes en train d’exécuter son âme !! Et pourquoi ? Parce qu’il n’est pas Compagnon de Baird ?! « Compagnons de Baird » ! Ah ! Faites-lui du mal, et on vous appellera les « Compagnons de Merde » tous autant que vous êtes ! Et Harry ! Jimmy ! Trent ! Où que vous soyez : allez vous faire foutre !
M. Trask : Veuillez vous asseoir M. Slade !
Le colonel Slade : Non ! Je n’ai pas fini ! Quand je suis arrivé ici, j’ai entendu ces mots : « Berceau des dirigeants de ce pays »… Quand la proue du bateau se brise, le berceau va par le fond et il coule corps et biens ! Vous qui formez les chefs, qui façonnez nos dirigeants, faites bien attention au genre de dirigeants que vous nous préparez ! Je ne sais pas si le silence de Charlie est justifié ou non : je ne suis ni juge ni jury. Mais il y a une chose que je sais : ce n’est pas quelqu’un qui vendrait père et mère pour se payer un avenir ! Et ça, mes amis, ça s’appelle l’intégrité ! Ça s’appelle le courage ! Voilà de quelle étoffe nos dirigeants devraient être faits !
Se retrouver à la croisée des chemins, ça m’est déjà arrivé. À chaque fois, je savais quel était le bon chemin… Sans aucune exception, je le savais ! Mais je ne l’ai jamais suivi. Et vous savez pourquoi ? Il m’aurait fallu ce que l’on appelle le courage ! Et maintenant, regardez Charlie… Il est à la croisée des chemins. Il a choisi sa voie… C’est la bonne voie… C’est une voie fondée sur les principes qui forgent un caractère !
Laissez-le poursuivre sa route. Vous tenez dans vos mains l’avenir de ce garçon, mesdames et messieurs. Et c’est un avenir plein de promesses ! Vous pouvez me croire. Vous ne devez pas le détruire. Protégez-le. Prenez-en soin. Et vous pourrez être fiers de lui un jour, je vous le promets.

Le temps d’un week end.
8 (20 votes)

Quand tu doutes de tout… baise un coup !

7.5 (18 votes)

- Comment vous saviez son prénom ??
- Facile… Elle porte eau de fleuris, c’est une eau de Cologne à l’anglaise, mais la voix, c’est de la poulette californienne. Donc une poulette californienne qui se prend pour la reine d’Angleterre : Daphné, CQFD. Oh c’est peut être un peu trop d’émotion pour ta p’tite zigounette !!

Le temps d’un week end.
5.45 (1 vote)

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