Incapable de percevoir ta forme, je te trouve tout autour de moi. Ta présence emplit mes yeux de ton Amour, elle rend humble mon cœur, car tu es partout.
Si je vous parlais d’elle que vous dirais-je ? Qu’ils vécurent heureux à tout jamais. Je le crois. Qu’ils s’aimaient, qu’ils ont continué à s’aimer ? J’en suis certain. Mais quand je pense à elle, à Elisa, la seule chose qui me vient en tête c’est un poème. Des mots d’amour chuchotés il y a des centaines d’années : « Incapable de percevoir ta forme, je te trouve tout autour de moi. Ta présence emplit mes yeux de ton amour. Elle rend humble mon cœur car tu es partout. »
Si j’en parlais, si je le faisais, que vous dirais-je ? Je me le demande. Vous parlerais-je de l’époque ? Ça s’est passé il y a bien longtemps semble-t-il durant les derniers jours du règne d’un prince charmant. Ou vous parlerais-je de l’endroit ? Une petite ville près de la côte. Mais loin de tout le reste. Ou, je ne sais pas. Vous parlerais-je d’elle ? La princesse sans voix. Ou peut-être vous avertirais-je, de la véracité de ces faits et de l’histoire d’amour, et de perte, et du monstre, qui a cherché à tout détruire.