Film - De l’or pour les braves

- Mon général, où voulez-vous que je pose ce plateau ?
- Voulez-vous foutre le camp d’ici, Bernard, je fais la guerre, moi !

- Colonel, colonel ! Combien transportez-vous de barres d’or comme celle-ci dans votre convoi ?
- Vierzehn.
- Non, non, ne parlez pas allemand, colonel, allez, répondez.
- Ja, ja…
- Combien de barres comme celle-ci y’a t-il dans vos camions ?
- Quatorze.
- Quatorze quoi ?
- Mille !

- Attaquez ! Attaquez ! Attaquez ! Le voilà, le voilà cet esprit combatif dont je parlais hier, messieurs, ça c’est un soldat et s’il n’est que commandant, je le fais colonel !
- [La voix du mec du génie dans le poste radio]
- A-t-on jamais vu un pareil enthousiasme et une telle volonté de vaincre, ils sont même arrivés à mettre les fossoyeurs dans le coup ! Mais nom d’un chien, qu’est-ce que je fais ici ! Bernard [Il se lève dans son pyjama rouge et tend les bras dans un geste de victoire], donnez-moi mon uniforme !

Nous concevons notre mission dans un dessin purement défensif. Tandis que nos vaillantes divisions progressent à toute vitesse, que le moindre troufion s’évertue à se comporter en héros, nous nous tenons résolument en réserve au cas où les Allemands lanceraient une contre-offensive qui menacerait Paris ou… ou peut-être même New York afin d’intervenir et de les arrêter.

- Tu n’as pas fini de nous assommer avec tes ondes négatives ? Vise donc ce site, la magnificence de cette nature, qu’il sorte enfin de tes lèvres une parole vertueuse qui exprime un espoir de salut !
- Merde !

J’sais pas qui t’a donné tes renseignements à la con mais sur la route c’est pas trois blindés qui arrivent, c’est vingt-cinq !

- Comment y’s’débrouille pour piquer un yacht ? J’aimerais bien le savoir !
- C’est très simple, c’est le neveu du général !

- Qu’est-ce que t’en dis, le Cinglé ?
- On a perdu notre temps, mon mignon, personne ne m’avait dit que j’aurais à me frotter à trois Tigres !

- Tu es devenu très ambitieux ces derniers temps. Tu penses pouvoir dévaliser une banque sans te faire pincer ?
- La banque est aux mains des Chleuhs.
- La banque est aux mains des Chleuhs… Ouais… Un crime parfait comme je les aime !

Mes gars, faut que j’leur trouve des bonnes-femmes sinon vous commanderez une compagnie de tantouses !

Quand tu sens que tu vas entrer dans un merdier, le mieux c’est d’en sortir au plus vite.