Film - Du Guesclin

Messire votre père n’est pas riche puisqu’il est honnête !

- Qui c’est ceux-là ?
- Ah, des malfaiteurs pillards qui sous couvert de guerre écorchaient les pauvres gens. On les a branchés quand tu étais à Bécherel.

Que le Diable te crève le coffre, maudit gaucher ! Va-t’en sangler les cotillons de ta femme !

Comment peux-tu croire à ces racontars de femelle ! Il n’y a pas plus de sens dans la tête d’une femme que dans celle d’une brebis ou dans la tienne !

C’est vrai qu’il est merveilleusement laid !

Y’a que les laiderons qu’ont jamais vu d’homme nu !

Je ne serai jamais à un autre qu’à lui !

Ce que femme veut, Dieu n’a plus qu’à le vouloir !

- Bertrand, vous étiez là. Pourquoi ne m’avez-vous pas éveillée ?
- Je vous regardais, vous êtes si belle. Comment avez-vous pu devenir mienne ?
- Parce que je vous aime.
- Voilà le miracle ! Je suis rude, malgracieux, je sais à peine signer mon nom.
- Taisez-vous. Je suis la plus fière et la plus heureuse des femmes. Comment ne le lisez-vous pas dans mes yeux ?

Maudite soit tête de Breton qui n’écoute pas les avis d’une femme sage !

Je vais les amener si loin qu’ils n’en reviendront pas !

La France se débarasse de sa vermine !

L’absence aussi est une dure prison !

Un peuple, c’est plus riche qu’un roi !

Que je mange dans une écuelle mais qu’il soit libre !

Les chiens galeux, le roi ne les noie pas, il les fait pendre ! Et si vos hommes restent en ce pays, leurs gorges pourraient bien apprendre ce que pèsent leurs culs !