Parce-que parfois l’homme n’était pas du tout un homme, c’était le petit garçon… Le petit garçon qui avait échappé au loup, un animal du crépuscule, invisible, silencieux vivant dans un monde inconnu des autres. Un monde de luciole que l’on entrevoit comme d’un éclair du coin de l’œil mais qui a déjà disparu le temps qu’on se retourne. Le petit garçon retournera à sa forêt pour retrouver ses lucioles…
Hier soir, j’ai dit aux petites en les bordant avant qu’elles dorment combien ton cœur était grand. Je leur ai dit combien tu aimais Kathy parce que tu l’avais créée et qu’il y avait des fois où ton amour pour elle était si immense que c’était comme si ton cœur allait exploser. Je leur ai dit que leur papa les aimaient de la même façon, qu’il avait quatre cœurs et qu’ils étaient tous si rempli et si débordant d’amour que nous n’aurions jamais à nous inquiéter, que leur papa ferait toujours ce qu’il aurait à faire pour ceux qu’il aime et que ça n’est jamais mal et que ça ne peut pas être mal. Peu importe ce que leur papa a dû faire. Et nos filles se sont endormies en paix.