Caius Bonus : Qui laisse donc traîner son manteau chez moi ?
Jules César : Veux tu rendre à César ce qui m’appartient ?
Caius Bonus : Jules César ?!
Jules César : Eh, oui ! Je suis venu pour voir où tu en étais avec ces irréductibles Gaulois. Quelle est cette agitation dans le camp qui a empêché la garnison de me recevoir avec tous les honneurs qui sont dus à mon rang ?
Caius Bonus : C’est que justement, nous sommes entrain de lutter contre des Gaulois.
Jules César : Des Gaulois, combien de Gaulois ?
Caius Bonus : Deux !
Jules César : Par Cléopâtre, que l’on me montre ce duo capable de mettre hors d’état toute une garnison de mes légionnaires. Ah, les voici donc ces terribles Gaulois ! Expliquez-moi ce qui se passe ici !
Astérix : Caius Bonus était fort impatient de se procurer la recette d’une potion magique qui l’aurait rendu invincible et qui lui aurait ouvert la route vers le trône impérial.
Jules César : Tiens, tiens !
Caius Bonus : Je, je peux tout expliquer !
Jules César : Ce n’est pas la peine, va te raser et ensuite tu partiras avec tes hommes vers la Mongolie Intérieure, il parait qu’il y a des barbares qui s’agitent là-bas.
Caius Bonus : Je, je peux tout expliquer !
Jules César : Quant à vous, en échange du service que vous venez de me rendre, je vous accorde la liberté mais ce n’est que partie remise Gaulois, nous nous retrouverons.
Astérix : J’y compte bien, ô Jules !