Acteur / Actrice - Omar Sharif

L’Arménie espère resserrer ses liens avec Rome !

- Tu as rompu la trêve !
- Nous avons fait plus que cela, Antonia. Nous nous sommes allié aux Parthes !

Je n’aime pas ce que tu dis mais c’est insuffisant pour essayer de te tuer.

- L’un d’eux a commis un meurtre.
- Un seulement ? Mais le meurtre est l’occupation de tous les généraux.
- Alors disons que ce qui est admirable sur une grande échelle est monstrueux sur une petite. Comme il faut que les meurtriers de masse soient décorés, essayons d’appliquer la justice aux petits entrepreneurs.
- Très joliment dit !

- Y’a-t-il des femmes parmi les esclaves ?
- Bien sûr !
- Excellent ! Mes hommes ont des chevaux et des armes mais pas de femmes. Combien de temps encore pourront-ils s’en passer ? Hein, qu’en penses-tu ?

- Non ! Non, Shan, les femmes ne seront pas prises contre leur volonté !
- Mais seigneur, les femmes, c’est fait pour ça ! Et puis d’ailleurs, les meilleures sont déjà prises.
- Il ne faut pas choisir un cheval sur les marques que lui a laissée la selle. Je vais en choisir une pour toi.

L’homme qui nourrit bien son chien ne lui permet pas de répondre au coup de sifflet du premier étranger venu.

Quand je t’aurai tué, Djamuqa, tes hommes marcheront avec les miens !

- Il est probable que tu es le chef de la plus petite tribu mongole, mais trois, c’est déjà un début !
- D’autres viendront !

L’ours trop bien nourri ne peut plus se défendre contre les loups !

- Il est mort
- Oui. Pourquoi ?
- Ceci c’est mon puits.
- J’ai aussi bu l’eau du puits.
- Tu es le bienvenu.

Un soldat n’a ni avenir, ni passé. Et le présent, pour lui, c’est d’avoir le ventre plein !

La peste ! La peste !

- Et toi, comment est-ce que tu gagnes ton pain ?
- Je travaille. Je fais n’importe quoi sauf le métier de soldat. Je sais peindre, je sais enseigner, écrire, l’histoire, les mathématiques. Je sais parler espagnol, italien, allemand.
- Le père Sébastien enseigne ici la parole de Dieu. Nous n’avons pas besoin de savoir écrire. Tout ça, c’est des balivernes. Ce sont des œuvres du Diable !

- Nous avons tué Dieu à Magdebourg. Nous avons rasé toute la ville. Massacré hommes, femmes et enfants. Vingt, peut-être trente mille. Et après, nous avons tout brûlé.
- Pourquoi ?
- Par vengeance. C’est logique. C’était pour nous venger de la mise à sac d’une de nos cités qui avait été brûlée pour venger une de leurs villes parce qu’on avait rasé un de leurs villages après qu’ils aient pillé un de nos hameaux. Si ma mémoire est bonne, la première ville fut rasée afin qu’un quelconque vassal qui périssait d’ennui ait une meilleure vue sur le Rhin. Magdebourg est aussi simple que ça.

- Mr ?
- … Azad ! Ça veut dire libre ! Dans un certain langage !