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Acteur / Actrice - Pierre Fresnay

Pierre Fresnay joue dans :


Répliques de Pierre Fresnay (9)

Jean-Marie Péjat : J’suis allé plus loin qu’Verdun et la Somme, moi, j’ai pas fait une guerre de fainéants !
Baptiste Talon : Hein ? Qui qu’a fait une guerre de fainéants ?
Blaise Poulossière : Oser insulter ceux qu’ont péri sous les obus pendant que d’autres faisaient danser les moukères ! Fils d’garce !
Jean-Marie Péjat : ’Cré bon dieu, vous allez tout de même pas comparer vos bains de boue avec mes turqueries !

8.33 (20 votes)

Gaston l’automobiliste : Dites-moi, mes braves, vous êtes du pays ?
Jean-Marie Péjat : Ben quoi ? Qu’çà peut y foutre ?
Blaise Poulossière : C’est des touristes, y doivent faire la Vendée.
Baptiste Talon : Y n’ont qu’à la faire en chemin de fer. Avec le train tu prends un billet pour un endroit, t’arrives à c’t’endroit et t’emmerdes personne.

6.47 (7 votes)

- Alors, pourquoi c’est-y qu’t’à l’heure, t’as pris l’pétardquand l’Blaise et moi, on t’a parlé d’ta femme ?
- Vingt dieux d’fumelle !! Si j’étais l’directeur du choléra, y’aurait longtemps qu’è serait morte !

6.43 (4 votes)

- Gendarme, si c’machin-là vous manquait d’respect, prenez votre revolver, tirez-le comme un lapin ! Y’a pas besoin d’permis, c’est d’la destruction !
- Si t’avais fait la guerre là où ça bardait au lieu d’la faire avec les moukhères, tu saurais comment qu’on s’en débarrassait de c’tiot-là, à Verdun…
- Oui, mais c’tiot-là, y’était des gendarmes à pied !… Y’a l’homme et l’cycliste !… Qu’y soille gendarme ou curé, un homme en vélo, c’t un homme en vélo !… Seulement ça, c’est des choses qu’échappent… à un fonctionnaire, pis à un touche-eud’bœufs !

6.15 (3 votes)

Y’a pas à dire, dans la vie, y faut toujours se fier aux apparences : quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canard, c’est un canard. Et c’qu’est valable pour les canards l’est aussi pour les p’tits merdeux.

5.88 (7 votes)

Un joueur : Bon, alors, les gars, si on n’trouve rien dans l’jardin, y’a qu’aller fouiller dans le bric-à-brac.
Jean-Marie Péjat : Le premier qui s’aventure dans l’entrepôt ou dans les coursives, je l’tire comme un lapin. J’ai un coup de sept à droite, un coup de cinq à gauche. J’vais en faire un doublé d’connards.
Baptiste Talon : Mollis pas, Jean- Marie : t’as la loi pour toi.

5.83 (2 votes)

- Eh bien, méfiez-vous. Parce que si j’vous revois, moi, j’vous écrase. Et puis, j’n’ai pas d’temps à perdre : il faut que j’aille jusqu’à Aizenay.
- Si vous y allez aussi vite que j’vous emmerde, pour une fois, vous serez en avance sur l’horaire.

5.83 (2 votes)

Jean-Marie Péjat : On est perdus, on est perdus : on est égarés. Si seul’ment y faisait nuit.
Blaise Poulossière : Ah ben, ça s’rait complet.
Jean-Marie Péjat : Hoo, je me repérerais à l’étoile polaire.
Blaise Poulossière : Baptiste, fout z’y un coup de pied. Moi, j’ai plus la force.
Jean-Marie Péjat : Puis, si l’étoile polaire elle suffit pas, je me repérerai à la mousse des arbres : ça indique l’nord.
Baptiste Talon : L’nord, on s’en fout : Gouyette, c’est à l’ouest.

5.83 (2 votes)

Jean-Marie Péjat : Ah, y’a pas à dire, c’est pratique pour marcher, ton balast !
Baptiste Talon : Mais ! Ç’a pas été fait pour ça…
Jean-Marie Péjat : Ben, c’est un tort, pisqu’on y marche ! Seulement ça, les fonctionnaires, y s’en foutent, en dehors de dévorer des budgets !
Baptiste Talon : Ah, si l’progrès t’défrise, t’as qu’à retourner à tes broussailles, ça marchait si bien !
Blaise Poulossière : Nous aurait fait bouffer par les loups, c’tte vieille boussole ! Peuh !
Jean-Marie Péjat : On paye des impôts, ben, pis on a l’droit de rien dire ! Fautsubir !… J’ai connu ça en Turquie, moi, sous Abdel Hamid…
Baptiste Talon : Hein ?!
Jean-Marie Péjat : Seulement, moi, les Abdel Hamid et pis les… Baptiste Talon, j’ai p’utôt envie d’leur-z-y fout’ au cul un pétard eud’quartorze juillet, comme au Louis XVI ! Vive quatre-vingt neuf !

5.83 (2 votes)

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