- Cadence de combat, hortator. - Cadence de combat ! - Cadence d’attaque. - Cadence d’attaque ! - Cadence d’éperonnage. - Cadence d’éperonnage ! - Repos. - Repos ! Arrêtez ! Repos !
- Tant que nous serons victorieux, tu ne pourras pas t’évader. Si nous sommes vaincus, tu couleras avec ce navire, enchaîné à ton aviron. - Je ne croirai jamais que Dieu m’a gardé vivant pendant ces trois années pour que je meure enchaîné. - C’est vraiment une foi étrange et obstinée que celle qui permet à un homme de croire que notre existence a un but précis. Un homme normal aurait depuis longtemps perdu cette croyance. - À ton exemple, qu’est-ce qui te l’a fait perdre ?
- L’homme qui t’accompagne, Quintus Arrius, qui est-ce ? - Celui qui a permis, divin empereur, que je revienne ici te servir. - C’est tout ce que tu sais sur cet homme ? - Non. On l’a accusé d’avoir attenté aux jours du procurateur de Judée mais il était innocent. - Je l’espère. Ce serait une étrange incohérence chez cet homme d’essayer de tuer mon procurateur et de sauver la vie de mon consul.
- Est-ce que vos services de renseignement sauraient par hasard ce qu’est devenu le colonel Nicholson ? - Non. - Son courage frisait la folie. Ils étaient sur le point de le fusiller, il n’a pas bronché. - J’ai l’impression qu’au moment où on va être fusillé, il n’y a plus grand chose à faire, hein ?