- César, nous arrivons en vue des côtes ! - C’est là que nous débarquerons, il faut les soumettre, ces Bretons ! Ils ont trop souvent aidé les Gaulois. - La victoire est assurée grand César, tu vas la conquérir bien vite cette petite Bretagne. - Cette Grande-Bretagne ! Les Bretons sont des gens courageux. Pour eux comme pour nous, ce sera Le Jour le plus Long. - Que les vents nous soient favorables ! - Ça commence bien !
- C’est à devenir fou César ! Les Bretons quittent le combat tous les jours à cinq heures. - Ils se sont arrêtés jusqu’à demain ? - Non, aujourd’hui ils se sont arrêtés pour deux jours. - Hein ? - C’est ce qu’ils appellent La Fin de semaine. - Euh, eh bien euh, ah, ah ! Non, non ! Euh, euh, Motus ! Voici mes ordres : désormais, nous livrerons bataille tous les jours à partir de cinq heures et nous continuerons ainsi les deux derniers jours de la semaine. - Génial César ! Où vas-tu chercher des idées pareilles ? - Hm, hm !
Motus : Ce n’est pas un peu fini non ? À L’attaque ! Obélix : Mais oui à l’attaque ! Obéissez à votre chef, à l’attaque ! Vous ne voulez pas venir alors on y va. Astérix : Obélix, tu n’es pas chez toi ici ! Obélix : Justement, les touristes devant !
Quoi ? Évadés ? Retrouvez-les ou je vous fais noyer dans de la cervoise tiède et ne cassez plus mes statues ! Des Bretons, des Gaulois, des ivrognes, des statues ! Je n’en peux plus moi.
- J’ai message urgent pour le Général Motus ! Ouh là, ouh là ! Avé Général Motus, j’ai des mauvaises nouvelles. - Ah oui, quelles mauvaises nouvelles ? Il ne faut pas que ce tonneau arrive au village des irréductibles Bretons, envoyez un message à toutes les patrouilles : il faut arrêter deux Gaulois, un Breton, un tonneau et un chien.
- Attention ! Général Motus, j’ai encore de mauvaises nouvelles. - Encore, qu’est-ce que c’est ? - Les Gaulois ont réussi à échapper aux patrouilles. - Où allaient-ils ? - Vers Londinium ! - Vous allez fouiller toute la ville ! - Oui Général ! - Et confisquer tous les tonneaux de vin ! - Oui Général ! - Et quand on les tiendra, on les fera bouillir et jeter aux lions. - Oui Général ! - Avec de la sauce à la menthe ! - Oui Général ! - Beurk, pauvres lions !
- Légionnaires, formez le carré ! En position d’attaque, formez le triangle ! A l’attaque ! - Romains, je vous signale que nous sommes là et que nous avons de la potion magique ! - Mais qui vous a dit de vous mettre en rond ?
Motus : Légionnaires, vous êtes la honte de l’armée romaine, vous vous êtes conduits comme des barbares et comme des décadents. Si César apprend cela, il vous jettera aux lions dans le cirque. Chateaupétrus : Qu’on me mange mais qu’il arrête de crier, qu’il arrête ! Un légionnaire romain : Hein ?
Stratocumulus : Les seuls tonneaux qui ont disparu sont ceux de l’aubergiste Gaulix. Motus : Fouillez cette auberge et arrêtez tous ceux qui s’y trouvent ! Exécution ! Un légionnaire romain : Hein ?
Jules César : Centurions, Décurions, Légionnaires ! Je suis content de vous ! Rome triomphe des deux côtés de la mer. Là-bas, c’est toute la Gaule que j’ai conquise. Motus : À l’exception d’un petit village d’irréductibles ! Stratocumulus : Oui je sais, j’y retourne bientôt.
Jules César : Ici, ici, tous les Bretons que j’ai vaincus ! Stratocumulus : Sauf un petit village qui continue à résister. Motus : Oui, je sais il va falloir que je m’en occupe.
Légionnaires, garde à vous ! Les Bretons assiégés ont perdu à la fois leur arme secrète et leurs alliés gaulois. Tout péril est écarté. Et à vaincre sans péril, on évite les ennuis.
- Bonne nouvelle Général Motus ! La potion magique est au fond de l’eau avec les Gaulois qui la convoyaient. - Par Jupiter, très bien, rassemblez toutes les Légions ! - Oui Général ! - On attaquera le village demain matin.