Film - Dragons

- Pourquoi est-ce qu’il a fallu que je sauve ce dragon ? J’aurais mieux fait de le tuer. Ça aurait été mieux pour nous tous si j’avais fait ça.
- Ouais, et c’est ce qu’on aurait tous fait ! C’est clair… Alors, pourquoi tu l’as pas fait ?!… Pourquoi tu l’as pas fait ?
- Bonne question. Je pouvais pas…
- Désolée, trouve autre chose !
- Pourquoi tout d’un coup c’est devenu si important pour toi de savoir ça ?
- Parce que je veux me souvenir plus tard de ce que tu m’auras dit, là tout de suite.
- J’ai eu la trouille ! J’ai eu une faiblesse ! J’ai pas voulu tuer un dragon !
- T’as dis « voulu » ce coup là !
- D’accord si tu veux, j’ai pas envie ! 3 siècles de tradition et je suis le premier viking qui a pas envie de tuer un dragon !
- … Le premier à voler dessus aussi… Alors ?
- … Je l’ai pas tué parce qu’il avait l’air aussi effrayé que je l’étais. Je l’ai regardé et là… c’est moi que j’ai cru voir.

J’ai refusé de le tuer parce qu’il avait l’air aussi effrayé que moi. J’ai regardé cette bête et c’est moi que j’ai vu.

Toi, toi tu joues à un p’tit jeu dangereux mon ami ! Réprimer cette sauvage vickinitude dans ce corps… CE SERA PAS SANS CONSÉQUENCE !

Voici Beurk. Ça se trouve à 12 jours au nord de Sans-Espoir et à quelques degrés au sud de Mourir-gelé. Cette île est solidement ancrée sur le méridien de la Misère. Mon village en un mot : Malaise. Et 7 générations y ont déjà vu le jour pourtant toutes les maisons sont neuves. Burk : sa pêche, sa chasse et ses merveilleux couchés de soleil. Sa seule fausse note c’est… les bestioles. Ailleurs les gens ont des souris ou des moustiques. Nous on a des… dragons.

- C’est ce que je craignais : je suis mort !
- Non, mais c’est pas faute d’avoir essayé !

Je te revaudrai ça, reptile inutile !

- C’est la cata ! Comment tu dois être mal. Tu viens de perdre la totale ! Ton père, tout ceux de ton village, ton meilleur ami…
- Merci, cool de le confirmer ! Sympa.

Non, je suis positivement extra-sûr que non !

On est des vikings, ça a toujours été un métier à risques.

Coucouche panier le boudin volant !

- Qu’est-ce que tu comptes faire pour lui ?
- Bah… je sais pas… sûrement un truc bête.
- D’accord mais c’est déjà fait ça, je te signale.
- Alors sûrement un truc dingue !
- Ça, c’est plus intéressant !

- S’îl vous plaît, mam’selle ! C’est pas exactement la progéniture que j’ai commandé ! J’ai dis un grand gaillard aux biceps en béton armé, du cran et de la gloire à revendre ! Et là, c’que j’ai, c’est rien qu’une crevette qui parle !
- J’crois que t’y es pas du tout, non. Si y’avait que l’aspect encore, ça irait. C’est c’qu’il y a à l’intérieur qui le dérange.
- … Merci, cool de le confirmer ! Sympa.

- L’hiver est à nos portes et je vais avoir tout un village à nourrir !
- Ouais ! Ben de toi à moi, le village à de quoi tenir sur ses réserves… Surtout certains…

- Eh ! C’est que nous tronche de cake !
- Tu te laisses pousser les fesses ? J’ai cru voir une dragonette…

- En ouvrant le flanc de la montagne, on va déclencher un cataclysme…
- Dans ma culotte ! Heureusement, j’en ai une de rechange.

- Quoi ? Tu veux qu’on lise ?
- Alors qu’on est toujours en vie ?

Les trolls ça existe ! Ils vous volent vos chaussettes… mais les gauches uniquement… Pourquoi ça ?

Ouais ! T’as la viking attitude !

Si l’idée c’est de se faire manger, je choisirais le Grong sans hésiter.

Puissent les Walkyries t’accueillir et te guider à travers les illustres champs de bataille d’Odin. Puissent-elles chanter ton nom avec amour et fureur pour que nous puissions entendre leur voix s’élever des profondeurs du Valhalla, et ainsi savoir que tu a pris ta place légitime à la table des rois. Car un grand homme est tombé au combat : un guerrier, un chef de clan, un père, un frère.