Film - Un air de famille

C’est pour les enfants que ça doit être terrible. Heureusement qu’ils n’en ont pas.

Ça va Denis, hein, pas trop dur ? Tu fais quoi, là, tu t’nettoies le genou ?

On peut être extrêmement vulgaire sans dire un seul gros mot.

- Pfff à ton âge, des enfants, j’en avais déjà trois.
- Oh oui moi aussi ! … mais deux.

- Travaille, toi. Hein, t’es pas comme Napoléon, toi, t’es pas capable de parler et de faire le ménage en même temps ?
- Il faisait le ménage, Napoléon ?

La dernière fois, je regarde du tennis à la télé, qu’est-ce que je vois ! Une… une femme en short ! Une… une joueuse de tennis en short ? Franchement, tu trouves ça normal, toi ?

Tu vas trop au cinéma, toi. Lui, là, il lit trop de livres mais toi, tu vas trop au cinéma, tu vois.

Tu… tu… tu parles comme un homme. Tu… tu bois comme un homme. Ça ressemble à quoi, ça, franchement ! C’est pas comme ça qu’tu vas trouver quelqu’un, j’te l’dis tout de suite, hein !

Je sais pas comment vous faites pour lire, moi ça m’endort.

- On devait partir huit jours, tranquilles, sans les enfants pour une fois. Et voilà…
- Ça va les enfants ? Ça fait longtemps que je les ai pas vus.
- Oh, j’en ai marre en ce moment des enfants. Mickael, lui ça va, ça va toujours mais Kévin, oh écoute, oh, je n’en peux plus, il ne cherche qu’à me contrarier. Tu sais ce qu’il m’a fait mercredi ? Une otite…

Il faut que ça respire une femme, tu sais.

À partir de maintenant, Philippe, s’il te plaît, s’il te plaît, ne fais plus rien pour moi. Ils me coûtent trop cher tes cadeaux. J’en veux plus.

BON ! bon… ce que je te propose : tu viens ce soir, et tu commences à réfléchir à partir de demain par exemple…

La mère : La mendicité en amour, ça n’attendrit pas. Ça irrite.
Philippe : Malheureusement, c’est la vérité. Suis-moi, je te fuis, fuis-moi, je te suis.
La mère : Bien entendu.
Yolande : Si moi je te fuis, je suis qui ?
Philippe : Suis-moi, je te fuis, fuis-moi, je te suis.

- Personne ne t’a rien dit mais il était très bon ton canard. J’m’y connais tu sais.
- Ah, t’es gentille Yoyo…
- Non, non, non, non, c’est vrai, j’m’y connais. Il était… mchwww… très bon…

Il va bien finir par être huit heure.

- À quoi ça sert de garder un chien paralysé ?
- C’est décoratif, c’est comme un tapis mais vivant !

Il a l’air mort ce chien.

- Ils vont me mettre une… une… merde comment ça s’appelle ça déjà ?
- … Une étoile patron.

Elle a d’la chance Betty, il est gentil Denis.