Film - La Ligne Verte

Le jour de mon jugement, quand je me présenterai devant Dieu, et qu’il me demandera pourquoi, comment j’ai pu tuer un des miracles qu’il a créé… qu’est ce que je pourrais lui dire ? que c’était mon travail ? Tu parles d’un travail !

Nous sommes tous promis à la mort, tous sans exceptions. Mais pour certains parfois la ligne verte semble bien longue.

Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d’être seul comme un moineau sous la pluie… Fatigué d’avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d’où on vient et pourquoi… Mais surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns contre les autres, je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans le monde…

Il les a tuées avec leur amour. C’est comme ça tous les jours dans le monde entier.

Je m’appelle John Caffé, comme le café sauf que ça s’écrit pas pareil !

C’est ma malédiction pour avoir exécuter John Coffey, pour avoir exécuter un miracle de Dieu.

- Tu veux manger quelque chose de particulier ce soir là ? On peut t’apporter ce que tu veux.
- Un bon ragoût peut-être avec de la sauce et de la purée, des gambas, et peut-être un bon pain de maïs comme faisait votre dame si ça la dérange pas.

Il est mauvais comme la gale et bête comme un pied : la pire combinaison qui soit.

Vous ne croyez pas que si quelqu’un se repend du mal qu’il a fait, il peut retourner à l’époque où il a eu le plus grand bonheur de toute sa vie pour l’éternité… ça ne serait pas ça le paradis ?

- S’il vous plaît patron, me mettez pas ça sur la figure, me mettez pas dans le noir, j’ai peur dans le noir.
- D’accord John.

Le monde tourne, c’est tout. On peut s’accrocher et tourner avec, ou se lever pour protester et se faire éjecter.

On ne peut pas cacher ce qu’on a dans son cœur.

- ça va tu tiens l’coup ?
- Pas trop mal… pour quelqu’un qui pisse des lames de rasoir…

J’ai rien pu faire. J’ai essayé mais c’était trop tard.

Tout ce qui est dans le bloc E reste dans le bloc E.

Oui et alors ? Ils sont pas à la maternelle vos détenus au cas où vous ne seriez pas au courant ! Cela dit quand on voit comment vous les traitez, on se le demande !

C’est incroyable comme le passé s’acharne quelques fois à nous rattraper qu’on le veuille ou non.

C’est comme si j’avais des bouts de verres dans ma tête… tout le temps.

John tenait a me donner un peu de lui. Le jour ou il a saisit ma main, une partie de son pouvoir est entrée en moi. Il nous a condamné a la vie.

Prendre le mal à la racine.