- Ah non ! Ceux-ci, je ne vous les donne pas ! - Mais enfin, Sarah, je croyais que c’était entendu. On a besoin de livres pour faire les barricades. J’avais pensé que vous comprendriez. - Mais pas la collection complète des campagnes napoléoniennes ! Ma mère vient de les envoyer pour votre anniversaire. - J’ai un aveu à vous faire, l’Histoire de France m’ennuie.
- Vous rappelez-vous ce que Napoléon disait à propos de la Chine ? - Oui, je m’en souviens. Laissez la Chine dormir car lorsqu’elle s’éveillera, le monde entier tremblera. - Que n’a-t-il pas dit, celui-là !
- Alors ? Quel est cet important problème féminin ? - Seulement celui-ci. Dois-je faire les malles ou ne pas faire les malles ? Retournons-nous en Angleterre ? Prenons-nous notre congé cette année ? - Ah ! J’sais pas ! - Vous ne savez pas ? - Pourquoi ne feriez-vous pas les malles ? Si nous ne partons pas, il vous suffira de les défaire. - Si c’étaient les hommes qui faisaient et défaisaient les malles, la face du monde serait toute différente !
Sir Arthur Robertson : Le captaine Hanley m’a dit que vous avez repris le Mur, mon commandant. Je suppose qu’on vous a dit. Il est mort aussi. Le sergent Harry : Monsieur le ministre peut peut-être nous dire pourquoi il est mort et pourquoi le capitaine Marshall est mort, puisqu’il a l’air de tout savoir ? Le major Lewis : Ça suffit, sergent. Retournez là-bas. Sir Arthur Robertson : C’est un excellent soldat quand il sait pourquoi il se bat. Le major Lewis : C’est plus facile quand c’est pour quelque chose qui se voit, un mur, un bastion, une rivière… Mais comment leur expliquer quand c’est pour un principe ? Sir Arthur Robertson : Ce n’est pas facile, surtout ici, en Chine. C’est trop loin de leur pays.