Si je touche la flamme d’une chandelle, je n’ai aucune douleur, si on m’enfonce un couteau je n’ai pas peur. Je sais qu’elle a un cœur qui bat et que tout est mort en moi. J’ai pourtant cette douleur, qui me dit que ce n’est qu’un leurre, qu’il me reste encore une larme à verser.
De cette main je dissiperai votre tristesse. Votre coupe, jamais ne sera vide, car je serai à jamais votre vin. Oh Madame Everglot ! Vous êtes ravissante ce soir. Plaît-il Monsieur Everglot ? Que je vous appelle père ? Si vous insistez. Avec cette chandelle, j’illuminerai vos pas dans l’obscurité. Par cette alliance, je vous demande d’être mienne.
- Mais vous ne comprenez donc pas, c’est vous l’autre femme! - Non ! Moi vous m’avez épousée ! C’est elle l’autre femme. - Désolé, mais c’est perdu d’avance… - Pourquoi, à cause de mon œil, c’est ça ? - Non, pas du tout, votre œil est charmant, peut-être qu’en d’autres circonstances, qui sait, mais nous sommes trop différents. - Vous auriez mieux fait d’y penser avant de me demander de vous épouser. - Ne voyez-vous donc pas que c’était une erreur ? Jamais je ne vous aurais épousée.