J’en reviens à vous, pauvres diables. Concernant l’attitude à adopter maintenant et compte tenu de ces nouvelles circonstances, je crois que vous avez deux solutions.
Primo, une fois que j’ai disparu, vous soulevez ce cheval et vous transportez le speck qui beugle encore jusqu’au prochain village, qui doit bien être à trente-sept milles en revenant sur vos pas.
Ou secundo, vous vous libérez de vos chaînes, vous prenez ce fusil, vous lui collez une balle dans le crâne, vous les enterrez profondément et vous filez dans une région un peu plus civilisée de ce pays. À vous de choisir. Oh ! Au cas où sommeillerait un féru d’astronomie dans vos rangs, l’étoile polaire qui indique le nord, c’est… Celle là, là-bas. Salut !