Derek Vinyard : Tout ça, c’est typique.
Le journaliste : Comment ça, typique ?
Derek Vinyard : Ce pays est en train de devenir un refuge pour les criminels. Alors, faut pas s’étonner… Je veux dire que les honnêtes travailleurs comme mon père se font tous éliminer par des parasites sociaux…
Le journaliste : Des parasites ?
Derek Vinyard : Les noirs, les basanés, les jaunes, enfin tout ça quoi…
Le journaliste : Je ne comprends pas, tu dis que le meurtre est d’origine raciste ?
Derek Vinyard : Bien sûr, tous les problèmes de ce pays sont d’origine raciste. Pas seulement les meurtres : l’immigration, le sida, les dépenses sociales sont des problèmes de la communauté noire, hispanique, asiatique. C’est pas un problème blanc.
Le journaliste : Ce n’est pas quelque chose qui a un rapport avec la pauvreté ?
Derek Vinyard : Non ! Ils ne sont pas le produit de la société. C’est des conneries tout ça ! Les minorités en ont rien à foutre de ce pays. Ils s’amènent ici pour l’exploiter et pas pour s’intégrer. Ils y a des milliers d’européens blancs qui sont venu ici et qui ont bien réussi en l’espace d’une génération alors pourquoi est-ce qu’on s’emmerde avec ces parasites qui viennent juste tirer… [Sanglots] sur des pompiers !
Le journaliste : Mais quel rapport cela a à voir avec le meurtre de ton père ?
Derek Vinyard : Parce que mon père s’est fait buter en faisant son travail pour éteindre un incendie dans leur putain de quartier de nègre. Il aurait dû s’en foutre, qu’est ce qu’il en avait à branler !
Doris Vinyard : Allez, ça suffit…
Derek Vinyard : Il s’est fait sûrement allonger par un enculé de dealer qui continue a toucher ses allocations.