Tu m’as oublié. Tu m’as oublié en oubliant qui tu étais. Regarde en toi Simba. Tu vaux mieux que ce que tu es devenu. Il te faut reprendre ta place dans le cycle de la vie. N’oublie pas qui tu es, tu es mon fils et c’est toi le roi. N’oublie pas qui tu es, n’oublie pas, n’oublie pas.
Le temps que passe un roi à gouverner ressemble à la course du soleil. Un jour viendra où le soleil éteindra sur moi sa lumière et se lèvera pour faire de toi le nouveau roi.
- Regarde Simba, toute cette immensité baignée de lumière est notre royaume. - Oh… - Le temps que passe un roi à gouverner dépend de la course du soleil. Un jour viendra le soleil éteindra sur moi sa lumière et se lèvera pour faire de toi, le nouveau roi. - Et tout ça m’appartiendra ? - Absolument tout. - Tout ce qui est dans la lumière… Oh ! Et l’endroit qui est dans l’ombre aussi ? - Notre royaume s’arrête à cette frontière, tu ne dois jamais y aller. - Moi je croyais que les rois faisaient ce qu’ils voulaient. - Le devoir d’un monarque va au delà de sa volonté d’agir. - C’est vrai ? - Oui mon fils. Tout ce que tu vois obéit au lois d’un équilibre délicat, en tant que roi tu dois comprendre cet équilibre et respecter toutes les créatures de la fourmi qui rampe à l’antilope qui bondit. - Mais les lions mangent les antilopes. - Oui Simba mais laisse moi t’expliquer. Quand nous mourrons notre corps se transforme en herbe et les antilopes mangent l’herbe. C’est comme les maillons d’une chaîne dans le grand cycle de la vie.
- Simba, je vais te raconter ce que me disait mon père. Regarde le ciel, les Rois des siècles passés nous contemplent du haut des étoiles. - C’est vrai ? - Oui, chaque fois que tu te sentiras seul, n’oublie pas que tous ces Rois seront là pour te guider et que je serai parmi eux.
- Simba, tu me déçois beaucoup. - Je sais… - Tu aurais pu te faire tuer, tu m’as désobéi délibérément, et pire encore, tu as mis Nala en danger. - J’voulais essayer d’être brave comme toi… - Je ne suis brave que lorsqu’il le faut. Simba, être brave ne veut pas dire « risquer l’impossible ». - Mais toi tu n’as peur de rien ? - Aujourd’hui, si. - Ah oui ? - Oui. J’ai eu peur pour toi. - Han, alors même les rois ont peur ? - Hmm. - Mais tu sais quoi ? - Quoi ? - Je crois que les hyènes ont eu plus peur que toi. - Ahahaha, saches que personne ne peut défier ton père ! Aha, allez viens garnement ! - Oh non, non ! Tu vas voir ! - Ahaha, ehehe ! - Je t’ai eu ! P’pa ? - Hmm ? - On est super copains ? - Oui. - Et rien ne nous séparera jamais ? - Simba, je vais te raconter ce que me disait mon père. Regarde le ciel. Les rois des siècles passés, nous contemplent du haut des étoiles. - C’est vrai ? - Oui. Chaque fois que tu te sentiras seul, n’oublie pas, que tous ces rois seront là pour te guider. Et que je serai parmi eux.
- J’voulais essayer d’être brave comme toi… - Je n’suis brave que lorsqu’il le faut. Simba, être brave ne veut pas dire risquer l’impossible. - Mais toi tu n’as peur de rien. - Aujourd’hui si. - Ah oui ? - Oui… j’ai eu peur pour toi. - Han… Alors même les Rois ont peur ? Mais tu sais quoi ? - Quoi ? - J’crois qu’les hyènes ont eu plus peur que toi. - Hahaha… saches que personne ne peut défier ton père ! Aller vient.