- Oh, Non. - Tu pourrais faire attention ! - Tu va me gronder pour ce que j’ai fait ? Es-que tu comptes me punir pour ça ? - … C’est possible, ouais. - Je t’ai déjà dit ce que je pensais de l’utilité de ces cours. - Écoute partenaire, tu connais le deal. - Mais ces bottes à talon aiguille sont trop hautes et ça fait mal. - Keith, tu a été un très mauvais garçon, et maintenant tu en payes le prix… - … - On vous gêne ? [Ils rigolent]
- Je m’étais assis à côté de toi quand on était au CP. Tu étais la princesse et j’étais le soldat, rang numéro trois. - Je ne me souviens pas de toi. - Bien sûr que non, une princesse ne se souvient jamais du petit peuple.
Tu vois… J’me moque de la fac ou t’iras l’année prochaine… J’men fiche complètement qu’tu sois dingue… J’m’en fiche, j’veux être avec toi c’est tout c’que j’sais. J’comprends pas tout c’que tu fais… Ça n’a aucune importance tout ça, plus rien n’a d’importance… parce que quand j’suis avec toi c’est tout c’qui compte. Je sais pas pourquoi…
- Il n’y a pas de justice. - Et Duke, c’est juste ? Et l’Europe, c’est juste ? Dans mon état, je peux pas aller à Londres, tu trouves ça juste ? Le bowling… c’est tout ce que je peux faire. Le bowling.
- Alors, on va où ? - Le ciel n’a pas de limites ! - Qu’est ce qu’on fait ? Vraiment ? - C’est la scène des adieux. - Non. - Allez, je sais que tu peux le faire. - Ok. Ouvre les yeux Natalie ! Tu ne vois pas ce que je t’ai fait ? Tu avais une vie de rêve. Et je détestais ça. Je voulais te rendre aussi malheureuse que ce que j’étais. Et c’est exactement ce que j’ai fait. Et là, ça te va comme adieu ? - Tu peux mieux faire. - Je t’ai eue. Je t’ai vraiment bien eue. - Alors tu m’as eue. Et alors ? Moi, j’ai fait l’amour avec toi. Essaie encore. Essaie encore ! [Il tourne le dos, puis revient] - J’avais tout compris. Mais j’ai coupé un peu tôt. Qui ça intéresse ? C’est certainement une bonne chose. La vie, ça craint de toute façon. Puis je t’ai rencontré, et c’est devenu bizarre. Et tu étais juste extraordinaire. Et je… - Quoi ? - Je voulais juste un peu plus de temps. Alors voilà. Je t’ai dit, tu es la pire chose qui me soit arrivé. Au revoir, partenaire. [Il part, elle le rattrape en courant] - Je reste avec toi tant que tu es en vie. Je me fou de combien de temps on a.
- Je me fais tuer s’ils nous chopent ! - Ouais, s’ils nous arrêtent, avale une de ces pilules d’oxygène. - Me fais pas rire, attardé !
- On ne t’a jamais dit qu’un pique-nique devait toujours se faire à l’extérieur ? - Oh ! C’est ce qui est marqué dans ton règlement des pique-niques ?
- Pourquoi Natalie Anderson se balade avec un idiot au volant d’une camionnette jaune ? Ah oui, Madame la reine du lycée avec son copain tombeur, la championne de tennis ! T’as rien de mieux à faire un vendredi soir ? Allez, dégage, vas-t’en. Sors de là. [Natalie sors de la voiture.] - je croyais que t’étais différent des autres, mais en fait tu n’es pas différent. Tu n’es qu’un petit garçon immature. T’as raison, je perds mon temps avec toi. [Elle fait quelques pas, puis revient] Et si on parlait un peu de toi, M. je ne pense qu’à moi ? Pourquoi tu me fais des cadeaux et tu m’écris des petits mots intelligents à longueur de temps ? Pourquoi tu t’en vas pas ? Allez, dégage ! Fonce, démarre !