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Personnage - Marie Camille

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Répliques de Marie Camille (4)

- Ta robe est un peu anachronique.
- C’est vintage, je te signale.
- C’est pas parce que c’est vintage que c’est beau.

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- Je sais que c’était lui. Il n’y en aura sûrement jamais d’autres que je vais aimer autant mais c’est pas grave. J’assume. Je sais que ça arrive généralement tard dans la vie des gens de rencontrer l’âme sœur mais… moi c’était là. À 25 ans. Et c’est même pas une question de baisage moi j’m’en fous de baiser. C’est pas ça le principal. L’important c’est de se réveiller avec quelqu’un. C’est de dormir en cuillère. Hum, c’est ça l’important, la cuillère. Savoir que si il y a un méchant qui débarque, il y a quelqu’un. C’est une métaphore. Il n’y a jamais de méchant qui débarque mais… Tu te réveilles avec le vent, puis, tu sens le ventre de la personne que t’aimes qui respire dans le creux de ton dos. C’est ça la cuillère. Dis, t’as déjà rencontré quelqu’un d’aussi déprimant ou c’est une première ?
- Oh, ça fait 20 ans que je suis coiffeuse. J’en ai crêpé en masse des cuillères vides.

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J’m’en fous, j’m’en fous, j’m’en fous, j’m’en fous… Arr !!

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Je t’écris pour te dire que je t’aime
que mon cœur qui voyage tous les jours
— le cœur parti dans la dernière neige
le cœur parti dans les yeux qui passent
le cœur parti dans les ciels d’hypnose —
revient le soir comme une bête atteinte

Qu’es-tu devenue toi comme hier ?
Moi j’ai noir éclaté dans la tête
j’ai froid dans la main
j’ai l’ennui comme un disque rengaine
j’ai peur d’aller seul de disparaître demain
sans ta vague à mon corps
sans ta voix de mousse humide
c’est ma vie que j’ai mal et ton absence

Le temps saigne.
Quand donc aurai-je de tes nouvelles ?
Je t’écris pour te dire que je t’aime
que tout finira dans tes bras amarré
que je t’attends dans la saison de nous-deux
qu’un jour mon cœur s’est perdu dans sa peine
que sans toi il ne reviendra plus

Mon amour quand nous serons couchés côte à côte
dans la crevasse du temps limoneux
nous reviendrons de nuit parler dans les herbes
au moment que grandit le point d’aube
dans les yeux des bêtes découpées dans la brume
tandis que le printemps liseronne aux fenêtres

Pour ce rendez-vous de notre fin du monde
c’est avec toi que je veux chanter
sur le seuil des mémoires les morts d’aujourd’hui
eux qui respirent pour nous
les espaces oubliés.

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