- Mais pourquoi tu me fuis tout le temps ?! - Tu veux vraiment le savoir ? - Oui je veux vraiment le savoir ! - C’est parce que je ne réponds plus de moi quand je suis avec toi.
Tu prônes sans arrêt qu’il faut se réserver pour le grand amour, bien voilà, tu l’as devant toi et tu vas lui tourner le dos. On est vraiment baisé hein. Alors moi je m’en remettrai, mais toi il va falloir que tu passes le restant de tes jours à regretter d’avoir repousser l’amour. C’est ça qui fait de toi une hypocrite. J’te souhaite d’être heureuse…
- Mais tu as là un superbe t-shirt, dis-moi ? - Merci, c’est mon père qui me l’a ramené de Waikiki. - Ah ? Et où en est-il le kiki ? En pleine explosion j’espère !
- Ça y est tu l’as baisée ? - J’m’y attelle. - T’es nul. - Va t’faire mettre ! - Tu m’rapelles ? - D’accord.
- Je n’ai pas triomphé d’elle, j’ai triomphé de toi. - Tu peux répéter ? - Tu étais vraiment amoureux fou d’elle, et tu l’es toujours en fait, mais ça m’a amusé de faire en sorte que tu en aie honte, tu as renoncé à ton tout premier amour tout simplement parce que j’ai mis ta réputation en danger… Faut t’faire un dessin ?! Tu n’es qu’un jouet Sébastien. Un petit joujou entre mes mains expertes. Te voilà complètement grillé avec elle. Jamais je n’ai entendu une histoire aussi triste. Santé !… Délicieux. Alors je suppose que tu venais me voir pour régler nos petites affaires, malheureusement pour toi, je ne baise pas avec les loosers… Adieu Sébastien.
- Sébastian ! - Oh elle fait chier celle là… Tante Hélène. - Mon Canard ! - Qu’est-ce que tu m’as manquée, moi qui t’es cherchée partout.
- Tu te rends compte que ça retentit dans toute la maison ?! - Ah. Non rien que chez toi, je croyais que ça te ferait plaisir…