Paul Tellier : Alors cette première journée ? Isabelle Tellier : Il était pas là. Paul Tellier : Ah… Tu veux de l’eau ? Lili : Si ça se trouve il est mort. Paul Tellier : Dis pas de bêtises. Lili : Il m’aurait appelé sinon. Paul Tellier : S’il y avait un problème on le saurait. Lili : S’il était vivant il m’appellerait. Moi il m’appellerait. J’me suis pas engueulée avec lui, moi. Je lui ai laissé je sais pas combien de messages, il rappelle pas ! Il répond pas ! Et maintenant sa messagerie est pleine ! On peut pas rester comme ça à rien faire. C’est pas possible ! Ce n’est pas possible ! Moi je peux pas ça ! Vous comprenez ? Je peux pas !
- Tu vas faire caissière toute ta vie ? Juste avec ton bac, tu vas faire quoi ?! [… ] Chez nous, les mômes sans formation on ne les prend même plus. Même pour classer des archives il faut des diplômes. Les autres c’est clochard, dealer, ou pute qu’ils finissent. - Et ben voilà, je ferai pute.
C’est vrai, je m’y suis toujours mal pris avec lui, hein ? C’est vrai que je n’ai jamais été foutu d’écouter ses chansons… Je n’ai jamais rien fait avec lui, rien. Même pas jouer au ballon.