- Les sangliers sont en marche, la forêt dévastée pleure à leur passage mais tu ne peux pas entendre le sanglot des arbres. Moi, je demeure ici à écouter leur lente agonie, ces cris réveillent en moi la blessure de la balle et je rêve du jour où je pourrais enfin broyer de mes crocs la tête de la femme qui me tue.
- Moro, cette guerre a trop duré. Pourquoi n’y mets-tu pas un terme ? Vous pourriez vivre en paix avec les humains.
- Les humains se rassemblent pour une dernière bataille. Leur feu, bientôt viendra nous brûler.
- Mais que va-t-il arriver à San ? Comptes-tu la laisser mourir avec toi ?
- Tu es bien un humain, Ashitaka. Égoïste. Tu raisonnes comme un humain. San est ma fille, ma tribu est la sienne. Si la forêt meurt, elle mourra avec elle.