Dans un reportage de pure invention, tu as eu l’audace de me faire passer pour un imbécile. Un fou sinistre, aigri et hargneux, triste. Moi qui suis d’un naturel si joyeux ! Je tue pas mal, bien sûr, mais toujours avec le sourire !
- Mon chef-d’œuvre : un homme parfait que je suis en train de créer. Il me manque un cerveau, le tien fera l’affaire. - Très flatté. Mais, franchement, vous pourriez trouver mieux.
- Pourquoi ce chantage ? Pourquoi tout ce mal ? - Où est le mal ? Où est le bien ? Pour moi, le bien, c’est ce que je veux, ce que je désire…
Dans votre belle société, je mets les truands et les privilégiés dans le même sac. Et dans toute société qui se respecte, chacun doit payer ses impôts !
Oui, c’est bien moi, Fantômas. Tu ne connaîtras jamais mon vrai visage. Sous ce masque, personne ne le connaîtra jamais.
- Rassurez-vous. Je ne suis pas venu dans l’intention de vous assassiner. - Merci. - Enfin pas tout de suite.