Comment j’ai pu être assez stupide pour envisager de ne pas lui laisser sa chance ? J’ai toujours pensé qu’il vivait pour l’amour du traîneau, alors que depuis toujours il vivait uniquement pour moi. On est reparti sur les pistes, on a découvert que la marche était aussi agréable que la course. Comme chaque fois Constance avait eu raison, Togo avait le cœur qu’un battant. Ni la tempête du siècle, ni la course au sérum n’avait pu l’arrêter.
Comment j’ai pu être assez stupide pour envisager de ne pas lui laisser sa chance ? J’ai toujours pensé qu’il vivait pour l’amour du traîneau, alors que depuis toujours il vivait uniquement pour moi.
Il nous a quitté un jeudi de décembre. Constance et moi avons continué à élever des chiens parce que quand on a vécu avec eux un certain temps on ne peut plus se passer d’eux. Et si on a eu la chance d’en connaître un exceptionnel on ne pourra jamais l’oublier, il sera pour le reste de votre vie attaché à votre cœur, comme il l’était au traîneau et continuera de tout vous donner.