Saga - Don Camillo

- Tes mains sont faites pour bénir, non pour frapper.
- Les mains sont faites pour bénir… Mais les pieds…

Non, toi pas été en Russie. Tu connais rien de Russie. Nous si. Tant pis, nous retourner. Nous avoir rêvé toutes ces belles journées. Avec beaucoup braves gens. Tous nos projets, adieu. Aller à Gênes ou chez ton ami, ton prêtre important. Travailler et nous gagner argent pour embarquer, et plus rien. Trop beau. Rêve évanoui. Retourner là-bas nous. Manger chauve-souris et rat rôti.

- Mais, vous avez dit qu’il y avait sept mitraillettes. Y en avait huit, non ? Qui est-ce qui a pris la huitième ?
- C’est moi. Quand la révolution prolétarienne éclatera, tiens-toi loin du presbytère.

Peppone est un âne !

- Encore toi ?
- Laissez-moi entrer. J’ai fait une grosse bêtise.
- Si chaque fois que tu fais une bêtise, tu tiens à me le faire savoir, tu devrais acheter le téléphone.

Tu vieillis, mon pauvre Peppone, ta mémoire fiche le camp. Tâche de la rattraper !

Quand la politique s’en mêle, il faut savoir compliquer les choses pour les rendre plus simples.

Voyou ! Vive la justice sociale !

Je cède à la violence.

Quand on va mourir, on maudit personne !

Quelqu’un qui tue quelqu’un, qu’est-ce que c’est d’après toi ? Une sage-femme ?

On voit bien que vous n’êtes pas d’ici !

Je ne pense pas que Jésus-Christ parlait l’anglais !

- Nous, on vous a jamais demandé de venir piocher les statues de Staline et de Lénine !
- Mais si vous nous l’aviez demandé, eh, nous serions venus !

Oh ! Il m’avait dit qu’il restait à Modène ! On peut pas être plus menteur !

Bonne nuit camarade Beria !

- Camarade, t’as pas envie d’embrasser ce sol sacré ?
- Si, et de vous en faire avaler une pelleté !

- Ah, vous êtes joli ! Vous êtes déguisé en quoi ?
- Eh, en camarade, camarade !

Tarochi, tu me plais, toi, parce que tu bouffes du curé au moins autant que moi, haha, bravo !

Le sentimentalisme est un sentiment bourgeois qui est indigne de l’esprit prolétarien !