Kaakook

Acteur / Actrice - Jon Bernthal

Jon Bernthal joue dans :


Répliques de Jon Bernthal (12)

Des règles y’en a plus mon gars, c’est l’anarchie !

8.04 (41 votes)

- Comment tu fais pour faire parler ton instinct ?
- Tu enlèves un fusible, le fusible, celui qui te fait éprouver de la peur, la colère, la compassion, ce que tu veux, t’arrête de réfléchir tu agis, parce qu’il y a des chances, que quelqu’un d’autre compte sur toi.

8 (25 votes)

J’suis pas du tout comme vous, je peux faire des choses qui vous dépassent, et c’est ce qui me définit, c’est ma nature profonde.

7.88 (23 votes)

J’ai une mission, laissez-moi l’accomplir.

7.14 (11 votes)

Si vous m’aviez demandé avant, je vous aurai sûrement dit que j’étais exactement comme tout le monde. Et que la seule chose qui m’intéressait c’était que ma famille soit heureuse et en bonne santé. Et puis je les perdus, et tout à basculé… J’ai pensé, j’ai pensé que ça m’avait profondément changé. Mais hier soir, j’en ai discuté avec ma femme, j’étais sur sa tombe et il y a un truc que j’ai enfin compris : en fait, j’ ai toujours été comme ça… Maria elle savait, elle savait ce que j’étais et malgré tout elle m’a aimé.

6.96 (13 votes)

J’ai pas de réponse pour vous, j’en ai pour personne.

6.67 (8 votes)

One batch, two batch. Penny and dime.

6.43 (4 votes)

I do the one thing that you can’t. You hit them and they get back up, I hit them and they stay down.

6 (5 votes)

Tu sais, faire un home run avec une fille, c’est que tu l’as baisée, que tu lui as rentré ta nouille…

5.79 (47 votes)

Alors oui j’aurais pu tirer, mais j’étais pétrifié. Ça n’a duré qu’une seconde, mais c’était la seconde de trop.

5.79 (9 votes)

C’est une fournée, deux fournée, piécette et petite monnaie. Ouais. C’était son livre préféré. Tu sais, tu dois traverser l’océan pour aller te battre. Tu te prépares à avoir la peur de ta vie mais en fait, ça va. Cette partie là a toujours été facile pour moi. Tuer. Même voir mes copains mourir, c’était facile. Ça me faisait rien. La première fois que j’ai eu peur, c’était dans l’avion en rentrant. J’arrêtais pas de me dire que Dieu allait nous faire un coup de salaud, tu vois ? Ce serait assez son genre d’humour.
Mais finalement on a atterri chez nous. Sain et sauf. Tu roules au milieu de la circulation, tu passes devant des Fast Food, des vendeurs de beignets et toutes ces cochonneries pour lesquelles tu t’es battu et là, la voiture s’arrête pile devant l’école. Devant l’école de la petite. J’entre dans la salle de classe… et elle est là mais elle ne se doute de rien. Elle ne se doute pas une seconde qu’elle va revoir son père. Et moi j’entre. Les gosses sont mêmes pas en train de travailler. Ils font une espèce de yoga. Et elle est là. Elle fait ses postures. Elle se plie et puis elle se déplie. Quand… Quand elle bouge on dirait une fleur. Et… t’arrives même pas à comprendre. Tu te dis comment c’est possible qu’une créature aussi belle puisse venir de… c’est dingue qu’elle vienne de moi. C’est dingue… Elle lève la tête et elle me voit. Je la vois. Putain c’est la réalité… Je rêve pas, c’est la réalité.
Et boum, en une seconde, elle traverse la classe et elle me saute dans les bras et elle me serre… Elle me serre tellement fort que j’ai l’impression qu’elle va me péter une côte. On reste là comme ça, serré l’un contre l’autre. L’instit, elle filme toute la scène avec son téléphone, elle va balancer ça sur le net ou je sais pas quoi… mais elle arrive pas à tenir le truc sans trembler parce qu’elle est en larme. Elle pleure comme une madeleine. Et il y a des gosses qui braillent. Ils hurlent contre moi et putain je suis le pire de tous. Je ris, je pleure, je ris. Je suis qu’un pauvre clown qui dégouline de larme… je pleure comme un veau… j’arrête pas de… Mais pas ma petite fille. Pas ma gosse. Tu sais ma gosse elle est… elle pleure pas. Elle me retient. Ma gosse, c’est elle qui m’empêche de m’effondrer. Elle dit « Je le savais ». Je le savais papa.
Et après on rentre. La femme, le gamin… tout est exactement pareil. Comme s’ils s’étaient arrêtés de respirer pendant que j’étais pas là… c’était frappant. Cette ambiance. Frappant… Et tout d’un coup je me rends compte de à quel point je suis crevé. Je suis mort de fatigue. Ça t’arrive d’être fatigué hein ? Alors tu sais. Je pouvais rien faire. Tous les trucs que… j’arrivais même pas à toucher ma femme et à jouer au ballon avec mon gamin. J’étais trop fatigué. Je pouvais même pas avaler une bière. Rien. Mais elle… elle voulait son père. Elle voulait que je monte… que je la borde dans son lit… Elle avait déjà passé l’âge et elle le savait mais elle s’en foutait, elle voulait son père. Et il y avait ce petit livre. Son livre préféré qui était là sur l’oreiller. Une fournée, deux fournée… piécette et petites monnaies. Je lui lisais ce bouquin tous les soirs avant cette merde. Tous les soirs je lui lisais mais là c’était terminé parce que j’étais rentré. Parce que papa était là. Alors elle m’a regardé et m’a supplié… supplié… supplié. Mais… j’ai dit non. « Papa est trop fatigué. Mais c’est juré, je te la lirai demain soir. Je te la lirai demain soir, c’est promis». Sauf que… il y a jamais eu de lendemain pour elle. La dernière fois que je l’ai vue, je tenais son petit corps sans vie dans mes bras. Ma fille. Avec de la bouillie qui sortait d’elle. Là où avant il y avait son visage… Je crois que j’ai fini… l’homme rouge… Je crois que j’ai fini.

5.45 (1 vote)

You’re one bad day away from being me.

5.33 (5 votes)

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