- Poséidon, ton temple est détruit, admets ta défaite ! - Mais qu’est-ce qu’elle tient entre ses mains ? - Le moment est venu de reposer dans cette urne sacrée où tu dormiras pour l’éternité ! Ne résiste pas, tu dois accepter ce châtiment divin !
Vous devez vous rendre à l’évidence, vous et moi avons été élus par les Dieux, nous sommes nous-même des Dieux. La race humaine détruit jour après jour la nature qui lui a été confié, elle pollue la terre, et la mer. Si elle souffre aujourd’hui, c’est parce qu’elle récolte ce qu’elle a semé. Vous tenez donc tant que cela à périr aux côtés de ceux qui se sont montrés si indignes de la confiance des Dieux ? Vous ne méritez pas leur sort. Vous devriez construire avec moi une ère nouvelle et pure.
- Je n’accepterai jamais que l’on construise quoique ce soit sur la misère et les souffrances de millions d’êtres humains. Je crois en l’Humanité et je crois que la Terre sera sauvée de la menace que vous exercez sur elle grâce aux Chevaliers du Zodiaque. - Qu’est-ce que ces guignols en armure peuvent faire contre moi ? Les Dieux ont déjà choisi leur camp !
- N’est-ce pas un peu trop humide à votre goût ? - Gardez vos sarcasmes ! - Dites-moi, Athéna ! Avez-vous entendu parler des piliers humains ? - Piliers humains ? - Oui, au Moyen-Age c’était une coutume où on emmurait vivant une personne pour garantir la solidité des forteresses et des châteaux forts de façon à ce qu’ils soient imprenables, il paraît d’ailleurs que les meilleurs piliers humains étaient des femmes surtout quand elles étaient très belles comme vous. Prenez cela comme un compliment, vous êtes sans doute le meilleur pilier humain qui n’ai jamais existé et en vous sacrifiant vous allez assurer la solidité de mon Empire sous-marin pour l’éternité.
- Enfin te voilà, ce n’est pas trop tôt. - Eh oui Norata, 15 ans c’est très long. - Aarch ! - Je vois que tu n’as pas perdu la main. - Que puis-je faire pour vous Monsieur ? - Monsieur ?! Ne me dis pas que j’ai changé à ce point, enfin ne dis pas que tu ne reconnais pas ton frère ! - Vous devez faire erreur Monsieur, j’avais un frère autrefois c’est vrai mais il a disparu au moment où tout le monde avait le plus besoin de lui surtout moi, pour moi il est aussi mort que cette jambe. - Je suis sincèrement désolé Norata mais je ne suis pour rien. Si je serais resté cela ne l’aurait pas rendue. - Si mon frère était resté, j’aurais surmonté ce handicap.
- Papa, qu’est-ce que… - Tu sais parfaitement que je ne reviendrai pas sur ma décision alors pourquoi tu te fais tant de mal à regarder ça ? - Ce n’est pas moi qui me fais du mal Papa mais c’est toi.