- Stoupide, imbécile ! Caramba, regardé mon beau perroquet, perdito, disparou ! - Je suis désolé, j’ai fait ce que j’ai pu. - Oh si ! Muchas Gracias ! - Mais dites-moi et ce perroquet ? - Ah si ! C’est oune perroquet qué yé lé tenais de mon grand père, le pauvre, il va se retourner dans sa tombe, quel malheur ! - Je le tenais de mon grand père mais pourquoi ce mensonge ? S’intéresserait-il lui-aussi à cet animal ?
- Bon travail Milou ! Mais, malheureusement nous n’en savons toujours pas plus. - Psis, Psis, Señor ! - Mais qui-est-ce qui ? - Toi pas regarder de ce côté, toi attacher lacet de ton soulier, moi savoir où être homme que toi chercher, toi venir demain au lever du soleil au pont de l’Inca, moi té conduire, toi partir maintenant vite ! - Milou, j’espère que ce n’est pas un piège.
Le capitaine Haddock : Et où est-il celui qui devait nous conduire ? Zorrino : Psis, psis ! Tintin : Ça par exemple, c’est le petit marchand d’oranges ! C’est donc toi qui… Zorrino : Chut, vous pas faire de bruit, si Indiens me voient te parler, moi mourir. Toi venir maintenant.
- Alors Zorrino, voudrais-tu me dire maintenant où se trouve l’ami que nous cherchons ? - Lui être amené chez l’Inca ! - Chez l’Inca ? A notre époque ? Je croyais que le dernier Inca était mort il y a plus de 400 ans. - Beaucoup de choses que toi pas savoir. - Et où se trouve cet Inca ? - Dans les montagnes, au Temple du Soleil, ton ami prisonnier là-bas ! - Le Temple du Soleil, c’est vraiment incroyable.
Le capitaine Haddock : Tintin, Tintin ! Zorrino : Noyé, noyé ! Oh non, Tintin pas mort n’est-ce pas Capitaine ? Le capitaine Haddock : Hélas mon pauvre Zorrino, c’est fini, nous ne le reverrons plus jamais, jamais. Tintin : Ohé, Capitaine, Zorrino ! Le capitaine Haddock : Cette voix, est-ce que je rêve ? Non ce n’est pas lui ! Zorrino : Tintin !
- Moi ai décidé de rester ici ! - Tu as certainement fait le bon choix, adieu Zorrino et merci encore ! - Oh de rien, adieu ami Tintin !
Joli carton, j’avais raison de méfier des fenêtres. Les mannequins que j’y avais placés se sont transformés en écumoire. Et maintenant qu’ils se croient débarrassés de nous, je vais leur préparer une petite surprise à ces gredins.
- Mille sabords, nous allons finir par mourir de soif sur ce fichu rafiot. - Si cela continue Capitaine, nous serons bientôt au régime du Docteur Bombard. - Oui. - Essayez l’eau de mer ! - Oh non, jamais de la vie ! - Essayez donc, ce n’est pas si mauvais. - Ha, ha, ha, ha, ha ! Ah, vous en avez une bonne, moi, boire de l’eau de mer ? C’est rempli de planctons que les poissons dévorent.
- Bon sang, le père d’Abdallah ! Eh, Abdallah ! Pauvre gosse dans le fond, il est encore trop jeune pour se rendre compte de la gravité de la situation, oh ! - Mille milliards de mille sabords, ce petit gredin, ce choléra, c’est fini, je le renvoie à son Emir de père tout de suite. - Trop tard Capitaine ! L’Émir vient d’être renversé par un coup d’état. - Ça c’est la meilleure ! Dans ces conditions, il est impossible de renvoyer Abdallah chez lui. - C’est vrai mais rien ne peut nous empêcher de partir nous. - Tintin, c’est une riche idée. Mais où aller ? - Au Khemed ! - C’est cela, oui très bien ! Comment ? Au Khemed, en pleine révolution ? Très peu pour moi, je préfère encore rester ici. Oh, eh bien, allons-y !
- Vous avez entendu Capitaine ? Si nous restons avec eux, nous serons sûrs d’être à nouveaux expulsés du pays, faussons-leur compagnie, Wadesdah est toute proche. - Oui et surtout infestée de soldats ! - Mon ami le Señor Oliveira Da Figueira habite Wadesdah. D’accord Milou, j’arrive ! Excusez-moi un instant, il faut que j’aille voir ce que Milou a découvert là-bas. - Oui c’est ça, 50 kilomètres et une paille. Ah qu’est-ce je donnerais moi pour fumer un bon petit cigare en ce moment, même un de ces cigares d’Abdallah qui explose. Oh, Tintin, Tintin, Tintin, rien de cassé ? - Non ça va mais Milou, où est Milou ? Milou, mon brave Milou tu avais flairé le danger et tu voulais nous avertir n’est-ce pas ? Et moi qui croyais que tu voulais jouer. C’était une bombe à retardement Capitaine qui nous était destinée sans nul doute. - Oui et sans cet accident en vol ! - En effet, nous l’avons échappé belle mais cette fois Capitaine, il n’y a pas à hésiter, partons d’ici.
Dupont et Dupond : Vous êtes bien le dénommé Tintin ? Alors, pas un geste ! Tintin : Que se passe-t-il ? Dupond : Au nom de la loi, je vous arrête ! Tintin : Quoi ! C’est une plaisanterie, j’espère ? Dupont : Celui qui vous a dénoncé ne nous a pas mentis. Tintin : De l’opium ?
Le général Tapioca : Ha, Ha, Ha, Ha, c’est vrai qu’ils sont cocasses ! Faites-en monter quelques-uns, je voudrais voir de plus près cette bande de joyeux drilles ! Tintin : Vous vouliez nous voir ? Nous voici mon général ! Le général Tapioca : Quelle est cette plaisanterie ? Le général Alcazar : Ce n’est pas une plaisanterie ! Regarde-moi bien ! Le général Tapioca : Alcazar ! Le général Alcazar : Général Alcazar s’il-vous-plait !
Le général Tapioca : Ouvriers, paysans et soldats ! C’est un grand moment de notre histoire : moi le général Tapioca je remets tous mes pouvoirs au général Alcazar ! Vive le San Theodoros ! Vive le général Alcazar ! Le général Alcazar : File à la maison de la radio et tu fais diffuser immédiatement cette déclaration ! Quant à votre exécution mon cher Tapioca… Tintin : Euh Général ? Le général Alcazar : Ah oui, vous avez de la chance, je vous laisse la vie sauve ! Le général Tapioca : Pas d’exécution ? Mais vous êtes fou ? Le général Alcazar : Moi non mais lui ce garçon est un idéaliste !
- De grâce, ne me faites pas de grâce, je vous en supplie, vous voulez donc me déshonorer ? - Désolé Tapioca mais vous partez en exil destination la Bordurie avec votre ami Sponsz ! - Excellent ! Mais c’est impossible de me faire une pareille humiliation !
Tintin : Mon Dieu, j’ai rêvé ! C’est le vent qui a fait ouvrir la fenêtre ! Le capitaine Haddock : Au secours ! Tintin : Capitaine ! Le capitaine Haddock : Mille sabords, j’ai fait un cauchemar, un affreux cauchemar ! C’est Tournesol ! Le professeur Tournesol : Attention, il est là, il me suit, il arrive ! Il est parti ! C’était Rascar Capac la momie qui brandissait une grosse très grosse boule de cristal.
- Capitaine, j’ai une mauvaise nouvelle, le Bureau des Registres Maritimes est formel ! Il n’existe aucun navire en perdition dont le nom commence par VIL ! On nous a envoyé un faux SOS. - Mille millions de mille sabords, les scélérats !