Film - Cléopâtre

Il y a ceux qui craignent l’ambition de César. Mais qu’y a-t-il à craindre ? Qu’il détruise un jour la république ? Oui, il le fera. Je vous promets qu’il le fera.

- Tes cartes sont inférieures et désuètes comparées aux miennes.
- Elles et moi avons vieilli ensemble.
- Les lacs de l’ouest sont très mal marqués et des positions importantes dans les collines ne sont pas même notées.
- Je veillerai à ce que tu aies une entrevue avec mes géographes et mon état-major.

- César, tu ne crois pas que nous avons assez travaillé ce soir ? Peut-être serons-nous plus dispos demain matin ?
- Non, non, je n’ai pas encore terminé. Tout d’abord, Rufio, t’est-il venu à l’esprit que nos cartes de cette région ne sont peut-être pas très bonnes ?
- Mais non, mais pourquoi penses-tu cela ?
- J’ai de l’instinct pour ce genre de chose…

Rappelle-lui de garder ses légions intactes, elles rendent la loi légale.

- Antoine, ne reste pas trop longtemps à Alexandrie !
- Germanicus, ne reste pas trop longtemps à Rome !

- Tu peux avoir le traité que tu viens chercher aux conditions suivantes. Par ton autorité comme proconsul de Rome, tu vas céder à l’Egypte immédiatement les pays dont les noms suivent : Judée, Jordanie, Arménie, Phénicie, les provinces du Sinaï et d’Arabie et les îles de Chypre et de Crête.
- Tu me demandes là un tiers de l’Empire Romain !
- Mettons les choses au point, c’est moi plutôt qui t’en donne les deux tiers !

Vous allez me nommer empereur de Rome !

La Grande Bibliothèque !

C’est Pompée et non moi qui a voulu cela !

Je me refuse à avoir l’amour pour maître !

A-t-on jamais fait construire trois cents navires de guerre sans qu’il y ait la guerre ?

- Tu n’es pas enclin à faire confiance à Cléopâtre, j’espère ?
- Confiance ? Pas une seule minute. Confiance… Ce mot m’a toujours rempli d’appréhension. Comme le vin. Chaque fois que je l’ai essayé, les suites n’ont jamais été fameuses. Alors, j’ai abandonné le vin. Et la confiance.

- Catulle te désapprouve en tout. Pourquoi ne l’as-tu pas fait tuer ?
- Parce que je l’approuve en tout.

Formez la tortue !

- Deux heures avant l’aube. Nous tiendrons jusqu’à là.
- Et qu’arrive-t-il à l’aube ?
- Je pensais que tu le savais. À l’aube, le jour se lève.

Mort à l’ennemi ! Mort à l’ennemi !

Tu sais, il est très possible qu’en mourant, Octave, tu meures sans avoir jamais su ce qu’était vivre.