Personnage - Horos

- Le voilà !
- Je vais l’accueillir, cette fois il ne s’en sortira pas vivant !

- Quelle magnifique machine, commandant.
- Les pompes à hyperanium ont été montées sur les navettes. Golgoth 41 est prêt. L’opération « Messidor » peut commencer. L’escadrille de navettes est prête. Allez-y.

- Continue Scaravageur. Ne t’arrête pas. Continue.
- En perdant son chapeau, l’enfant est sorti de l’hypnose qui conditionnait Scaravageur.
- Et alors, ce n’est pas un drame ?
- On va remettre le Golgoth sur télécommande.

- Commencez le travail.
- Golgoth 58 a reçu des modifications dont Véga est très fier. Nous allons pouvoir commencer l’opération « Sosie ».
- Vas-y, tout est prêt.
- Goldorak !
- La métamorphorisation marche à merveilles mais attends la suite.
- C’est fantastique. La ressemblance est confondante.
- Tu vas voir encore plus fort. Capitaine, métamorphorisation ! La ressemblance avec le Prince est remarquable.
- Tout est parfaitement au point. Je te baptise Karodlag. Le Grand Stratéguerre s’est surpassé. Il ne pouvait trouver mieux pour détruire Goldorak. Envoyez les navettes hameçons.

Un seul rat possède un grand pouvoir. Si 10000 ou 100000 rats se trouvaient réunis, ils pourraient détruire Lumiville sans que nous exposions un seul golgoth. Notre invasion de rats serait indétectable alors que l’approche d’un golgoth l’est toujours. Fantastique !

Je répète, ce soir à 19h précises, la tour de Lumiville sautera. Une demi-heure plus tard, ce sera la gare centrale jusqu’à ce que vous vous soyez pliés à nos exigences, ces explosions se succéderont et votre métropole deviendra un tas de ruines. Livrez-nous vos armements et rendez-vous. D’une manière ou d’une autre, nous vous écraserons.

- Horos, une fusée !
- Une fusée ? Quoi cette chose ridicule ? Il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter. Ce n’est qu’une fusée de poche envoyée par un centre d’initiation pour la jeunesse. Si tu veux mon avis, ce n’est qu’une sorte de jouet.
- Espérons que tu as raison.

- Minos !
- Qu’est-ce qu’il y a, général Horos ?
- Quel est cet objet que je capte sur mon écran ?
- Ce n’est rien, rien de dangereux, ne t’inquiète pas.
- Alors qu’est-ce que tu attends ? Continue de faire ramener les matériaux.
- D’accord. Je vais le faire.
- Quel incapable, il faut constamment être derrière lui.

Le Grand Stratéguerre : Général Horos !
Horos : À tes ordres, Grand Stratéguerre !
Le Grand Stratéguerre : Les choses étant ce qu’elles sont, je compte sur toi pour terminer la base rapidement.
Horos : Oui. Entendu.
Le Grand Stratéguerre : Je suis impatient de voir comment les Terriens vont réagir. S’ils nous découvrent et attaquent, Horos ne fera pas le poids.

- Commandant, soyez le bienvenu.
- Alors, voilà la Terre. Quelle merveilleuse planète ! Il faut qu’elle nous appartienne. Ce serait une base de départ fantastique pour la conquête des autres galaxies.
- Ça nous le savions déjà. Mais pour pouvoir conquérir les galaxies, il faudra d’abord réussir à se débarrasser de Goldorak. Si Goldorak n’existait pas, il y a longtemps que la Terre serait à notre merci.
- Une bonne guerre ne se gagne pas uniquement par les armes.
- Comment ?
- Il faut investir le camp ennemi et y installer des bases de départ. C’est l’abc d’une toute bonne stratégie.

- Ha, ha, ha, ha ! L’imbécile, il ne sait pas à quoi il s’expose. Ha, ha, ha !
- Ha, ha, ha, ha, ha, ha !

Minos : Le voilà !
Horos : Je vais l’accueillir et cette fois, il ne s’en sortira pas vivant !
Actarus : Tu es prête ?
Vénusia : Hm, hm !
Actarus : Transfert, Autolargue, Renseversement, Accrochage !

Minas : Ce jeune officier est vraiment très drôle.
Minos : Je ne supporterai pas ça. Je vais faire punir cet impudent par l’un de nos Golgoths
Horos : Il est trop fort.
Minos : Nous allons voir.

Minos : Comment est-il parvenu jusqu’au Camp de la Lune Noire ? Cela me parait incroyable.
Le Grand Stratéguerre : Par qui est-il piloté ?
Horos : Je crois reconnaître l’appareil du capitaine Pollux.
Le Grand Stratéguerre : Pollux ? Oui, je me souviens, le Prince de la planète Pallas.

- J’ai hypnotisé Pollux pour le persuader que c’était moi qui lui ai sauvé la vie, pour le persuader que c’était le Prince d’Euphor avait détruit sa planète, pour lui faire glisser la haine au fond du cœur pour qu’il déteste son ancien ami plus que tout être au monde, pour qu’il nous en débarrasse une bonne fois pour toutes.
- Était-il indispensable de le nommer Général en Chef ?
- Quand on prend les hommes par l’orgueil, ils font n’importe quoi.

- Grand Stratéguerre, Maître ! Un problème !
- Pourquoi toute cette panique Général Horos ?
- Il y a une révolution sur la planète Rubis.
- Quoi ? Une révolution ? Ma fille Vegalia est Gouverneur de la planète Rubis. Ne t’inquiète pas, je suis sûr qu’elle aura vite fait d’écraser cette révolution.
- Je n’en suis pas aussi sûr que toi. La Princesse Vegalia a abandonné Rubis et elle fait route vers nous, Maître.
- Comment ?

- Je n’avais vraiment pas besoin de ces ennuis supplémentaires. La Princesse Vegalia m’en veut d’avoir caché que le Prince d’Euphor était en vie.
- Il fallait se douter qu’elle le découvrirait tôt ou tard. On ne pouvait pas le lui cacher indéfiniment.
- Ce n’est pas qu’elle le sache qui m’inquiète. Je suis certain que Vegalia l’aime toujours.
- Après tant d’années passées, c’est impossible.
- Ah que si ! J’ai fait une erreur monumentale en confiant à ma fille la surveillance des planètes conquises. Voilà le résultat.
- Il parait que le Roi d’Euphor avait conçu le projet de marier son fils et ta fille dans l’espoir de maintenir la paix dans toutes les galaxies. C’est exact ?
- Ouais, c’est exact, Général Horos.
- Alors ?
- Alors, je vais te laisser le soin de régler ce problème à ta guise.
- Ce qui signifie ?
- Que si tu me tires de ce guêpier, je te donnerai Vegalia.
- À moi, Grand Stratéguerre ?
- Oui, à toi ! Ma tranquillité dépend de toi.
- À tes ordres.

- Voici la Centrale de traitement d’Hyperanium des Terriens. Si nous arrivons à faire sauter cette centrale par vent de Nord-Ouest, la ville sera immédiatement recouverte de poussières mortelles.
- Ce qui signifie que nous pourrons éliminer la population et nous emparer de la ville sans la détruire. Nous posséderions par conséquent la possibilité d’édifier une base pour l’invasion de la Terre.
- C’est exactement mon intention mais la Centrale est bien protégée non seulement par des barrières naturelles mais par un système de sécurité efficace. Elle est inattaquable tant par air et par terre. La seule solution est de lui introduire un espion qui implantera des explosifs.

J’ai perdu une bataille mais pas la guerre ! Tu me paieras ça un de ces jours, Goldorak !