Actarus : Mizar, approche. Regarde cette fleur. Tu vois, cette fleur est la première du printemps. Elle patiente dans le froid jusqu’à ce qu’elle puisse éclore. Et c’est ça le vrai courage, une longue patience. Tu dois comprendre cela ? Se battre sans raison n’est pas une preuve de vaillance. Mizar : Je suis sûr que c’est toi qui a raison, Actarus. Actarus : Merci Actarus : Bien, c’est ce qu’on appelle le dire avec des fleurs.
- Papa vite, Tara est en train de mourir ! - Mizar, arrête de me répéter sans arrêt la même chose, tu me l’as dit cinq fois déjà ! - Non, pas cinq fois, six fois ! - Ah, oui ça fait bien six fois !
Vénusia : Ah, quelle est jolie cette musique ! D’où vient-elle ? Actarus : C’est une complainte d’un lointain pays. Mizar : Joue encore s’il te plait ! Vénusia : Aaah.
- Mizar ! - Je ne veux pas rentrer à la maison. Je t’en supplie, Actarus, soigne mon cygne ! - Allons, fiston. - Je t’en supplie Actarus. - Oui, entendu. Je vais redemander à mon père de le soigner. - Merci, Actarus.
- Lève la tête, Mizar. Regarde ! - Oh qu’est-ce qu’ils sont beaux ! - Crois-tu que le tien n’ait pas envie de rejoindre ses frères ? - Si. Fais bien attention à toi. Allez, va ! Sois prudent, surtout et ne te laisse pas attraper. Bon voyage. - Quelle chance de pouvoir passer l’hiver au soleil.
Rigel : Alors, tu es devenue muette ou quoi ? Ou sourde puisque tu ne comprends pas ce que je te dis. À moins que tu trouves bien de batifoler avec un garçon ? Est-ce que tu te crois tout permis ? C’est encore moi qui commande ici, non ? Tu devrais réfléchir un peu avant de te jeter au cou du premier venu. Car Actarus est une sorte de premier venu qui disparaît quand on a un problème. Mizar : Papa, tu dis qu’Actarus est un bon à rien. Tu devrais avoir honte de parler comme ça. Il est temps que tu saches qui est réellement Actarus ! C’est un prince et je ne tolérerai… Vénusia : Tais-toi, Mizar !
- Actarus, c’est quelqu’un, t’entends ? - Allez, continue, c’est quoi, hein ? - Actarus, c’est le meilleur dresseur de chevaux que je connaisse. Retire ce que tu as dit, ou je refuserai ton héritage quand tu seras mort, tu as compris ? - Oh eh, là tu vas un peu loin fiston. - Et ton héritage, tu pourras le garder pour toi. - Bon ça va, on ne va pas se battre. Assez ! - On se battra, si je veux !
Alcor : Encore un coup de Vega. Actarus : Tout le monde au Centre. Vite ! Mizar : Il vient sur nous. Viens vite ! Mais dépêche-toi, papa ! Rigel : Je me dépêche… Mizar : Attention, la barrière. Rigel : Oh mon nez, je suis tombé sur mon nez.
Actarus : Ça y est ? Donne. Vas-y. Rigel : Ah ah, dans le temps, quand j’étais dans l’ouest, on m’appelait le « Requin du poker » parce que personne n’a jamais pu me battre. Mizar : Ah ah, papa va encore raconter ses souvenirs. Vénusia : Attends de voir sa tête quand Actarus retournera ses cartes. Rigel : Eh eh, je n’ai pas perdu la main. Tu vas voir mon garçon. Oh hum hem. Alors, tu joues ? Je vais te donner une petite leçon. Alors tu prends tes cartes ? Actarus, j’attends que tu te décides.
Vénusia, Mizar et Rigel : Oh, ah ! Mizar : Oh, quatre as, ça c’est super. Il n’a même pas regardé ses cartes. Vénusia : Papa avait quand même quatre rois. Rigel : Ah ça va, il a gagné, j’ai raté mon coup. Et alors, l’erreur est humaine, non ? Mais où est-ce qu’il a appris à tricher comme ça ? Vénusia : Ah, pourquoi veux-tu qu’il triche, il est formidable ! Mizar : Ouais, je voudrais quand même bien savoir comment il fait pour tirer quatre as à chaque coup.
- Attends, à moins que je l’aie rangé là. Ah c’est celui que j’utilisais dans la prairie. Hé hé aaah je savais qu’il m’en restait quelques gouttes hé hé hé hé hé. Ça c’est ce que je connais de mieux pour les blessures. - Tu es certain que c’est pas du whisky ? Parce que ce pauvre Alcor il a pas l’air en état de prendre un verre avec toi. - Je ne connais rien de plus efficace. Avec ça, on arriverait à faire sortir une momie de ses bandelettes. Mm hen hah ! - Tu nous prends pour des imbéciles, ma parole. C’est nous qui allons soigner Alcor ! - Pour bien soigner un malade, le médecin doit être en forme mm. - Hé bien côté forme c’est plutôt loupé si tu veux mon avis.
Alcor : Hah hah hah ! Vénusia : Ha ! Alcor ! Rigel : Ne t’approche pas, Vénusia ! Même endormi, un garçon reste un garçon. Mizar : Arrête de boire ! Rigel : Hh hh ! Alcor : Hahh hahh hahh !
Le professeur Procyon : Est-ce que vous êtes parvenus à réparer cette pompe ? Vénusia : Impossible, le poste de pilotage est presque inondé ! Rigel : Professeur, on ne peut pas les laisser mourir comme ça ! Mizar : Papa, tais-toi ! Rigel : Qu’est-ce que je pourrais bien faire ? Hop, allons-y ! Mon Dieu, je vous en prie, sauvez ma petite fille, elle est si bonne, je vous promet de faire tout ce que vous voudrez si vous me la sauvez !
Rigel : Vénusia, il faut que tu réussisses, l’honneur de la famille est en jeu. Mizar : Vas-y, ma vieille ! Vénusia : J’appellerai mon appareil Vénusiak. Actarus, je veux que tu puisses être fier de moi.
Vénusia : Lequel des deux est mon vrai père Actarus ? Actarus : Je me le demande qui peut le savoir Vénusia. Mizar : Hé, ha, ha, ha, ha, ha ! Actarus : Tornade, dis-nous qui est le vrai Rigel ! Tu es la seule qui ne puisse pas te tromper. Rigel : Ah, merci ma belle, tu es la plus mignonne ! Actarus : Donc, c’est celui-là le faux !
Mizar : Il est quand même bizarre ou alors il est retombé en enfance j’en aurai le cœur net. Vénusia : Ce n’est pas parce que papa fait des choses curieuses qu’il faut imaginer je ne sais quoi. Actarus : Si Mizar a remarqué tout ça, ça mérite d’être approfondi. Alcor : Je suis aussi de cet avis. Mizar : Alors, venez voir !
Vénusia : Oh ! Alcor : Il ronfle ! Vénusia : C’est le moins que l’on puisse dire ! Alcor : Il n’y a pas deux ronflements dans le secteur ! Vénusia : Mizar, maintenant tu vas te retourner te coucher, nous, nous avons autre chose à faire ! Mizar : Autant, je pourrais vous aider !
Rigel : Hop, regardez hop ! Mizar : Ah, elle remarche ! Rigel : Oui, Tornade remarche et c’est moi tout seul qui l’ai guérie. Mizar : Je suis fier de toi, papa ! Alcor : Bravo, ta nuit blanche a finalement porté ses fruits ! Phénicia : Tu dois être soulagé oncle Rigel !