Celui-là, je le reconnais, les gars, surveillez aussi le joueur français avec le numéro 20 qui vient d’entrer.
- Allons courage Philipp, l’épreuve que tu es en train de subir est quand même moins pénible que nos longues séances d’entraînement à Hokkaido en plein hiver, il faisait si froid et la neige tombait en abondance qu’on devait renoncer à déblayer le terrain, c’était très glissant et malgré tout, on arrivait à contrôler le ballon, personne d’autre que nous n’avait jamais appris à faire autant d’efforts. Avec tout ce que nous avons enduré dans la neige et dans le froid, nous sommes capables de résister à la chaleur et à la souffrance. - Je suis sûr que tu réussiras à marquer ce but Philipp.
Bruce Harper : Vous méritiez largement de gagner ce match. Ben Becker : Bruce dit vrai, vous avez un fantastique jeu d’équipe. Philipp Callahan : Merci et maintenant c’est à votre tour la Newteam, gagnez votre place en finale et vengez-nous demain. Olivier Atton : Ouais.
- Eh bien mon vieux, tu l’as échappé belle ! - Oui mais je préfère ne plus en parler, je vis en Europe avec mon père et je suis si heureux que je ne regrette même pas mon pays. - Tu sais quand même que la Newteam s’est qualifiée une troisième fois de suite pour le championnat. - Oui, je l’ai appris avant mon départ, j’aimerais tant qu’ils le gagnent encore cette année. - Il n’y a pas longtemps avant de rentrer au Japon, Freddy Marshall m’a raconté qu’après ce championnat, Olivier avait aussi l’intention de s’en aller : il s’établirait au Brésil, il y retrouverait Roberto qui pourrait l’aider à passer professionnel là-bas. - Et je sais qu’il y arrivera, c’est un projet qui me tenterait pas mal aussi, ça me plairait bien de passer professionnel. - Tu n’es pas le seul dans ce cas et je te parie qu’à nous trois on y arrivera et on sera ensemble en équipe nationale.
Mark a l’air d’être en super forme mais moi je connais ses qualités et ses défauts car nous avons joué ensemble dans la même équipe alors je l’arrêterai.
- Écoute-moi Mark, Olivier a raison, tu ne gagneras pas ce match, j’en suis certain. - C’est ce qu’on va voir. - Toi et moi nous sommes de vieilles connaissances, nous avons joué ensemble dans la même équipe mais ne crois pas que je vais te laisser gagner si facilement. A toi Olivier ! - Pas ça ! - Ouais !
- Olivier et Mark sont complètement différents non seulement comme joueurs mais aussi dans leur manière de concevoir le football. Non, on ne peut vraiment pas les comparer. - Mark Landers de l’équipe des Muppet.
Bruce Harper : Qu’est-ce qui se passe et qui est ce guignol qui ose interrompre notre match ? Ben Becker : C’est Mark ! Olivier Atton : Quoi, tu veux dire que c’est lui le fameux Mark Landers.
Mon père est artiste peintre, le problème c’est qu’il doit toujours changer d’endroit pour son travail mais cette fois j’ai l’impression qu’il veut rester ici, espérons, moi en tout cas, elle me plaît cette ville car c’est ici à Fujisawa qu’on joue le plus au football au Japon.
Olivier, c’est donc lui le gars que j’ai vu avec son ballon le soir de mon arrivée. Quant au gardien en face, je l’ai croisé dans la rue en venant dans ce stade.
- Je suis heureux que papa ait décidé de venir habiter à Fujisawa, comme ça je pourrai jouer au football autant de fois que je le voudrai. Tiens, je vais essayer de tirer entre le mur et le lampadaire. Oh, faites attention ! Hein ? - Tu ne devrais pas tirer en pleine rue, ça pourrait être dangereux. - Oh !
Il est inutile d’en discuter davantage mais nous pourrions en reparler à la fin de mon prochain match.
Qu’est-ce que je donnerais pour avoir une famille unie, je me demande comment est ma mère. Chouette, papa est rentré.
Je me sens tout bizarre, c’est peut-être que je vais rencontrer ma mère dès que ce match sera terminé.
Ben Becker : Danny ! Danny Mellow : Tiens, salut Ben ! Bruce Harper : On dirait que Ben et ce Mellow se sont déjà croisés. C’est incroyable le nombre de joueurs que Ben a rencontrés durant ses voyages. Ben Becker : Tous mes compliments, tu as fait d’énormes progrès. Danny Mellow : Encore plus que tu ne le crois et grâce à notre entraîneur et au capitaine, je suis meilleur que toi et en voici la preuve. Quoi ? Olivier Atton : Tu l’as dribblé en beauté.