Danny Mellow : Monsieur, où est passé Landers ? Makoto Kitazume : Il n’est plus là ! Etant donné qu’il a été exclu de la Tôhô, il n’a plus rien à faire avec nous. Danny Mellow : Que dites-vous ? Makoto Kitazume : Mark Landers ne fait plus partie définitivement de notre équipe et si ça ne vous plaît pas, vous pouvez aller le rejoindre. Danny Mellow : Mais ce n’est pas possible, vous ne pouvez pas lui faire ça, ce serait trop injuste, on ne pourra pas s’en sortir sans Mark. Makoto Kitazume : Assez, c’est lui qui est parti, ce n’est pas moi qui l’ai viré, Mark s’est vexé parce que je ne l’ai pas fait jouer alors il m’a dit qu’il rentrait chez lui. Danny Mellow : Vous pourriez le rappeler Monsieur s’il-vous plaît ? Makoto Kitazume : Il n’en est pas question et maintenant reprenez immédiatement l’entraînement. Quant à toi Ed, étant le plus âgé, tu remplaces Landers en tant que Capitaine dès maintenant. Ed Warner : Hein ? Makoto Kitazume : Au travail ! Ed Warner : Mais, Monsieur !
Danny Mellow : Salut Capitaine ! Mark Landers : Ed, Danny ? Ed Warner : Si tu reviens avec nous, je suis sûr que l’entraîneur va te reprendre. Danny Mellow : Nous sommes venus te chercher ! Mark Landers : Vous êtes drôles, avez-vous entendu ce qu’à dit notre cher entraîneur à mon sujet ? Ed Warner : Mais toute l’équipe pense que c’est n’importe quoi, ils ne croient pas un mot mais enfin réfléchis et si tu reviens, je te garantis qu’on le fera changer d’avis par tous les moyens allez reviens avec nous, tu ne peux pas nous abandonner comme ça. Danny Mellow : Capitaine, nous nous sommes entraînés durement pendant toute une année pour remporter cette compétition alors ce n’est pas le moment de laisser tomber, toi seul peut battre la Newteam, toi seul peut battre Atton. Ed Warner : Reviens avec nous, on t’en supplie. Mark Landers : Oui c’est vrai, je n’ai pas le droit de les abandonner dans un moment pareil, ce serait une trahison. Toute la Tôhô s’est entraînée durement pour remporter ce championnat et moi j’ai fait ce stage d’entraînement chez Jeff Turner pour les mêmes raisons. Que l’entraîneur me reprenne et nous gagnerons tous ensemble.
Ralph Peterson : Non mais regardez ces clowns, ils se moquent de nous. Philipp Callahan : Ils se croient déjà à l’abri avec deux buts d’avance ? Ils rêvent, on ne va pas en rester là. Mark Landers : Oui, nous allons montrer à ces rigolos que nous ne sommes pas venus en Europe pour faire du tourisme, on va leur montrer ce que vaut le football japonais, on va remonter ces deux buts et gagner ce match. Ed Warner : Tu as raison capitaine.
J’avais réussi à dévier une fois le Tir de la Feuille Morte d’Olivier durant la finale du championnat national et j’ai reçu de nombreux Tirs du Tigre durant le stage de préparation avant de venir en Europe. Je n’ai pas pu tous les arrêter mais au moins j’ai acquis les réflexes pour plonger au bon moment mais j’ai l’impression que contre ce Schneider c’est complètement différent : en arrivant vers moi, on dirait que le ballon fonce vers le but tout en plongeant un court instant vers le haut, j’ai l’impression de voir le Tir du Tigre fusionné avec le Tir de la Feuille Morte. Ça me fait mal de le reconnaître mais les tirs de ce Schneider sont bien plus puissants que ceux de notre capitaine et plus précis que ceux d’Olivier.
- Salut, capitaine ! - Ed, je ne suis plus le capitaine alors comment va ta main ? - Ça va, c’est juste une égratignure, elle doit se reposer pendant trois jours mais je serai rétabli à temps pour le tournoi en France. Alors, vous avez finalement perdu cinq-1 et tu as sauvé l’honneur en marquant ce but. - Oui mais Thomas nous as fait une fleur de ce but. Réponds-moi franchement Ed, toi qui t’es mesuré aux tirs de Schneider, lequel est le plus fort ? - Je dirais que les deux tirs se valent mais au niveau puissance, j’ai peur de te répondre en face, c’est Schneider qui a la meilleure frappe. - Je vois, je sais donc ce qu’il me reste à faire.
Je dois avouer que je ne comprends pas du tout de ce qu’il fait, il devrait essayer d’avancer plus loin avant de frapper.
- Ce gardien ne cesse de se mettre en valeur en faisant des numéros de cirque, il espère sans doute devenir plus célèbre que moi, mais ce n’est pas lui que l’on surnommera « Arrête tout ». - Encore deux ou trois trucs comme celui-là et tout le monde aura oublié Thomas Price.
Bruce Harper : Qu’est-ce qu’il a voulu dire par là ? Il pense qu’on va gagner la demi-finale aujourd’hui contre la France. Thomas Price : Écoutez, je vais tout traduire ! Ed Warner : Quoi ? Mark Landers : Ed ! Ed Warner : Tu ne perds rien pour attendre Karl, j’ai un compte à régler avec toi, je n’oublie pas la raclée que tu nous as mise à Hambourg, j’arrêterai tes tirs du Feu en finale demain.
Ed Warner : Excusez-moi Monsieur ! On a cherché Mark partout mais il a disparu. Makoto Kitazume : Hein ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Danny Mellow : Plus de capitaine, je me demande où il a pu aller.
Mark Landers : Non, ce n’est pas vrai ! Jeff Turner : Allons, allons, Mark, ne prends pas pour un idiot, tu sais parfaitement que c’est vrai, tu ne te serais jamais comporté de cette façon dans les mêmes circonstances il y a trois ans, aies l’honnêteté de l’admettre, tu ne te serais jamais penché sur ton adversaire à lui murmurer des mots doux, tu en aurais profité au contraire, tu t’es gâté à la Tôhô et quand un fruit commence à se gâter, dis-toi bien qu’il n’est pas loin de pourrir, tu t’es assis des verts à la Muppet, ah oui c’était le bon vieux temps, tu jouais au foot avec une autre mentalité, tout était bon pour continuer l’entraînement, tout était bon pour se maintenir en forme et se faire du muscle, il y a des choses qui ne s’oublient pas : tu étais fort et agressif sur le terrain et le plus important était que tu savais te faire respecter, je ne reconnais plus le Mark qui vivait pour le foot. Parle-moi d’Olivier Atton lui c’est un joueur, c’est non seulement un joueur mais un champion dans la plus pure tradition et sans vouloir des mauvais jeux de mots, il n’y a que les champions qui gagnent un championnat. Que peut-on attendre d’un Tigre enfermé dans une cage, un Tigre qui ne sait plus mordre ? C’est ton avenir qui est en jeu et je suis venu te dire ma façon de penser dans l’espoir de te faire réagir. Autre chose, je te signale que je suis responsable d’une nouvelle équipe prête à t’accueillir, toi le Mark que j’ai connu pas celui qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Danny Mellow : Capitaine ! Ed Warner : Mark, dis quelque chose !
Ed Warner : Je le hais, il m’a humilié. Makoto Kitazume : Je dois avouer que je ne m’attendais pas à ça de la part de Julian Ross : se remettre d’une longue convalescence et qu’il nous marque toute de suite un but, quel dommage qu’il ne soit pas dans notre équipe car c’est vrai que si on avait des joueurs comme lui ou Olivier Atton au milieu de terrain, la Tôhô serait vraiment une équipe invincible, c’est un garçon sensible, un joueur remarquable, un capitaine exemplaire qui sent le jeu, qui voit tout et sait quelle genre d’action il faut mener, ça ne va pas être facile de gagner contre lui, il faut que je trouve une parade pour paralyser ses attaques voilà avec Danny au centre, il aura du mal à passer. Danny Mellow : L’entraîneur veut que je descende au milieu de terrain pour que je m’occupe de Julian ? Mark Landers : Très bien Ross, tu nous as marqués un beau but mais tu vas voir que moi-aussi je sais le faire.
- Je crois que Mark est allé à Okinawa rejoindre son ancien entraîneur Jeff Turner qui organise des stages de football. - Tu en es sûr ? Mais pour quelles raisons ? Il n’a rien à faire avec Turner, c’est moi son entraîneur enfin. - Écoutez ! Tout ce que je peux vous dire c’est que j’ai vu Mark et ce Monsieur discuter dans les vestiaires l’autre jour. - Non mais de quoi il se mêle ce Jeff Turner ? De toute façon Capitaine ou pas je m’en moque, c’est une question de discipline et je me trouve dans l’obligation de sévir, je considère sa faute comme très grave. - Mais Monsieur, attendez, je suis certain que Mark va revenir, laissez-lui au moins une chance ! - Désolé, son absence est injustifiable. Je vais devoir prendre des sanctions à son égard et la première de celles-ci est qu’il ne disputera pas le Championnat National avec nous.
Danny Mellow : Salut Ed, je te cherchais partout, qu’est-ce que tu fais dans le noir ? Ed Warner : Si on s’entraînait un peu ! Danny Mellow : Quoi ? A cette heure-là ? Ed Warner : Je trouve qu’il est encore trop tôt pour aller se coucher. Allez Danny, fais quelques tirs au but. Qu’est-ce qu’il y a ? Ça ne va pas ? Danny Mellow : Bah, je pense à Mark parce que s’il n’est pas sur le terrain avec nous demain. Ed Warner : C’est justement pour ça que je pense qu’il est encore trop tôt pour aller se coucher, il faut être au top de notre forme pour affronter la Newteam. Tu ne crois pas que j’ai raison Danny ? Danny Mellow : Oui, tu as raison. Ed Warner : D’ailleurs je suis sûr à 100 % que le capitaine sera présent avec nous demain mais il faut se préparer comme si nous allions disputer la finale sans lui. Allez, Danny, on va faire une séance de tirs au but et après, on pourra aller se coucher. Danny Mellow : C’est bon, je suis prêt. Ed Warner : Oui, vas-y, tire ! Eh, petit gars, tu ne crois tout de même pas que tu vas gagner le championnat national avec des tirs aussi mous que celui-là ? Danny Mellow : Ah bon d’accord, cette fois je vais y mettre toutes mes forces et te montrer de quoi je suis vraiment capable, celui-là tu ne vas pas le voir passer mon vieux. Alors ça ! Ed Warner et Ed Warner : Allez, vas-y Danny, un peu plus fort ! Ce n’est toujours pas ça Danny ! Danny Mellow : Tu vas voir ! Ed Warner : Je n’en reviens pas, il a réussi à tous les arrêter. Dis-moi Ed, comment fais-tu pour deviner à tous les coups de quel côté je vais tirer ? Danny Mellow : Ça petit gars c’est mon grand secret, demain tout le monde saura qui est Ed Warner, aucun ballon n’arrivera même pas à effleurer mes filets. Ed Warner : Si seulement c’était vrai ! Danny Mellow : Demain c’est nous qui gagnerons le championnat national ! Ed Warner : Oui tu as raison, c’est nous !