Ça alors, son contrôle du ballon est époustouflant, il drible comme un Dieu, rien à dire, il est né avec un ballon dans les pieds, j’ai toujours rêvé de découvrir un joueur de sa trempe.
Je vous en prie, essayez de comprendre mon point de vue, je suis sûr qu’Olivier a le talent nécessaire pour devenir un grand joueur professionnel. Mais pour qu’il réussisse, il est nécessaire qu’il vienne avec moi au Brésil.
Mon cher Jean, je suis venu au Japon sur les conseils du capitaine Atton pour rencontrer un grand spécialiste. Hélas, ce qu’il m’a dit ne m’a laissé guerre d’espoir. J’aimerais que ce soit vous qui annonciez les raisons pour lesquelles j’abandonne le football, je vais sans doute rester quelque temps au Japon car au Brésil personne ne m’attend. Même si je décidais d’y retourner un jour, je ne suis pas sûr d’entreprendre seul ce voyage. Ici j’ai fait la connaissance d’une jeune femme, elle est gentille, très douce, j’en suis tombé amoureux, nous verrons bien comment les choses tourneront.
Je me demande si c’est une bonne chose que je fais. Emmener Olivier au Brésil serait lourd de conséquences, il serait loin de son père, de sa mère et de ses amis. Peut-être ferai-je mieux d’y renoncer maintenant !
Ai-je le droit d’emmener Olivier loin de son papa et de sa maman ? En tous cas, cette idée l’enthousiasme et ses parents y sont plus que favorables.
Félicitations, Olivier, tu m’as montré que tu savais étudier tes adversaires et t’approprier leurs techniques ! Tu t’es approprié la technique des frères Derrick et tu y es arrivé du premier coup ! Je trouve que tu t’améliores à chaque match, mon entrainement aurait pu te servir mais je pense que tu aurais progressé même si je n’avais pas été là. Olivier, bientôt, tu n’auras plus besoin de moi.
- Félicitations, Olivier ! Tu as prouvé que tu avais l’étoffe d’un grand champion. À chaque match, tu t’es amélioré et tu as mis en pratique tout ce que je t’avais enseigné ! Tu as tenu la promesse que tu m’avais faite : devenir le numéro un de ce championnat. - Si je gagne ce championnat, je pars au Brésil avec Roberto ! - Malheureusement, je ne peux pas tenir cette promesse ! Adieu, Olivier, adieu !
Souviens-toi, Olivier que tu es le meilleur et que personne ne pourra te battre. Mets en pratique tout ce que je t’ai enseigné et tu seras un champion invincible. Relève-toi et retourne te battre sur le terrain !
N’oublie jamais, Olivier qu’au Brésil, le numéro 10 seuls les grands joueurs ont le droit de le porter. C’était celui du Roi Pelé, celui de Kempes et maintenant, Platini, Maradona ou Zico le portent. Celui qui porte ce numéro ne fera jamais preuve de lâcheté et refusera toujours d’abandonner.
- Plus besoin de ce déguisement, Yaouh ! - Ça y est, j’y suis, mais bien sûr c’est lui, c’est Roberto Sedinho, c’est le célèbre avant-centre de l’équipe nationale du Brésil. - Olivier, ce ballon est pour toi.
À présent, je sais désormais que je ne pourrai plus jouer au football, je vais donc me consacrer à l’entraînement d’Olivier, j’en ferai le plus grand footballeur de tous les temps.
Bruce Harper : Oh non, Jack ! Olivier Atton : Jamais Jack ne s’est comporté de cette façon ! Roberto Sedinho : Jack devient incontrôlable, ça va mal finir ! Julian Ross : C’est la première fois que je vois Jack se conduire de manière incorrecte sur un terrain.
Ralph Peterson : Mais pourquoi me faire sortir du terrain ? Je ne l’ai pas fait exprès, je ne l’ai pas volontairement frappé. Olivier Atton : Monsieur l’arbitre, la faute de Peterson n’était pas volontaire, je vous prie de revenir sur votre jugement, il ne mérite pas l’expulsion. Ben Becker : Calme-toi, Olivier ! Roberto Sedinho : Olivier, non, tu risques d’avoir des ennuis, si tu te fais expulser, c’est fichu !
Olivier, mon cher Olivier, pardonne-moi si je pars comme ça sans que je tienne ma promesse. Comme tu le sais, j’ai été obligé d’arrêter ma carrière de footballeur à cause de cet accident qui a provoqué ce que tu sais mais ce que tu ne sais pas c’est que c’est toi qui m’as donné la force de continuer à aimer ce sport et j’ai voulu t’aider à devenir le meilleur joueur du monde en t’emmenant avec moi au Brésil, la patrie du football mais je t’ai bien observé durant ce championnat et j’ai compris que c’était une grave erreur de t’emmener avec moi. Tes capacités sont si énormes que paradoxalement tu n’as pas à te limiter au Brésil pour devenir le numéro un mondial et je suis sûr que les plus grands clubs du monde entier vont se disputer un tel joueur. Bonne chance pour la suite et ton avenir et promets moi que tu continueras à t’entraîner et t’améliorer. Il deviendra le meilleur joueur du monde même sans mon aide, je suivrai sa carrière, la presse brésilienne parlera de lui. Adieu, Olivier, adieu mes amis.
Thomas Price : Comment diable fait-il pour rester aussi calme ? Je vais lui montrer qui est le patron sur le terrain. On va faire la passe à dix les gars. Olivier Atton : Quoi ? Mais c’est de l’antijeu ! Bruce Harper : C’est pas vrai, ils ne vont pas oser faire ça ! Roberto Sedinho : Ils ont décidé de geler le jeu pour gérer le score. S’ils réussissent leur coup, il n’y aura aucune chance pour Olivier et ses partenaires d’égaliser et encore moins de gagner le match.
Écoutez, je vais vous rassurer ! Au football, la technique ou la force ne sont pas tout, vous devez aussi y mettre du sentiment, si vous voulez devenir des bons joueurs, il y’a une chose essentielle à retenir : considérez le ballon comme votre meilleur ami, apprenez à ne faire qu’un avec lui.
Thomas Price : Mais qu’est-ce qu’il fabrique ? Maintenant il s’effondre. Non mais tu vas te relever espèce de trouillard ? Allan Crocker : J’ai trop peur, j’ai peur de la balle, je n’ose plus regarder le ballon, j’ai peur de le toucher. Ne m’en voulez pas les gars, j’ai la trouille ! Roberto Sedinho : Oh mais bien sûr c’est évident ! Depuis que Landers lui a marqué le but en lui tirant le ballon en pleine figure, Allan est terrorisé par toutes les balles que la Muppet lui envoie.
- À cette distance là, une seule solution : le lob ! - Je me souviens de tous tes conseils. Ce tir là, je vous le dédie mes amis !