- Ça par exemple, quelle coïncidence ! Capitaine, sommes-nous bien le 15 aujourd’hui ? - Oui ! Si ça peut vous rassurer mon garçon, oui ! - Donc le 16 c’est demain ? Youpi, nous sommes sauvés ! - Tonnerre de Brest, expliquez-vous Tintin ! - Je ne peux rien vous dire pour l’instant et je ne veux pas vous donner de fausses espérances mais faites-moi confiance Capitaine et promettez-moi de m’obéir en tout sans chercher à comprendre !
- Oui, noble Fils du Soleil ! Nous désirons mourir cet après-midi même à 16 heures précises ! C’est l’anniversaire de naissance de mon ami le Capitaine. - Mais Tintin vous êtes fou ? - Capitaine, vous avez promis de m’obéir !
- Capitaine, voilà le professeur Tournesol que nous avons cherché pendant si longtemps ! - Et que nous allons finalement retrouver dans l’au-delà !
Le capitaine Haddock : Comment ça à tout hasard sapajous, phylloxéras ? Dupond et Dupont : Comprenez Capitaine que si vous aviez été réellement coupable vous seriez troublé n’est-ce pas mais à présent nous sommes certains de votre innocence, je dirais même plus vous êtes innocent, sans rancune. Le capitaine Haddock : Hors de ma vue misérables oh il a disparu !
Dupont et Dupond : Permettez, permettez, nous sommes en service et en service nous ne connaissons pas d’amis. Pour commencer voilà la victime, je dirais même plus voici la victime. Or s’il y’a une victime, il est clair qu’il y’a un coupable et à mon avis, il ne peut pas être loin car le coupable, le voilà ! Le capitaine Haddock : Quoi ? Misérables vers de terre, cornichons, oser m’accuser, pyrophores ! Tintin : Capitaine, arrêtez ! Le capitaine Haddock : Topinambours, vous allez voir espèces de troglodytes ! Tintin : Voyons Capitaine calmez-vous ! Dupond : Oui Calmez-vous Monsieur le Capitaine, nous avons dit ça comme ça à tout hasard !
- De quoi vous mêlez-vous ? Je suis assez grand pour savoir ce que j’ai à faire ! Je veux rentrer chez moi ! - Taisez-vous ! Vos excentricités ont failli nous coûter la vie à tous, vous compris ! - Hein ? - Vous allez rentrer à bord et vous conduire convenablement ! - Je, je suis un misérable ! Je vous demande pardon Tintin ! - Oh ça va, n’en parlons plus ! - Pourrez-vous me pardonner un jour ? - Bien sûr Capitaine mais la prochaine fois, réfléchissez avant d’agir, vous auriez pu tous nous tuer !
Tintin : Oh, mais que se passe-t-il ? Je n’ai plus d’air ! Le capitaine Haddock : Des secousses répétées ! Tintin a des ennuis ! [À Dupond et Dupont] Oh, Tonnerre de Brest, que faites-vous là au lieu de pomper ? Dupond : Nous ? Ben, on se repose ! Le capitaine Haddock : Espèces de cataplasmes, pompez et plus vite que ça ! Pompez, plus vite ! Tintin : Ah, ça va mieux !
- Regardez, il est en conversation avec quelqu’un mais je le reconnais : c’est Dawson, je l’ai rencontré à Shanghai et là, embusqués derrière leur journal, Dupont et Dupond. Capitaine, vous rendrez son portefeuille au général Alcazar, tout ceci me semble louche et moi je vais suivre Dawson de près dès qu’il sera sorti. - D’accord !
Le professeur Tournesol : À 1h34 du matin, pas à 13h34 ! Dupond et Dupont : 1h34 du matin ? Le professeur Tournesol : Oh, cela pose un grave problème : nos réserves d’oxygène étaient prévues pour quatre personnes or, nous voilà six à bord sans compter Milou ! Le capitaine Haddock : Vous entendez espèces de brontosaures ? Tout ça parce qu’à votre âge, vous ne savez pas faire la différence entre 1h34 et 13h34 ! Dupont : Malheur de malheur ! Le capitaine Haddock : Et cessez donc de pleurnicher, ça dégage de la crise carbonique tonnerre de Brest, sur ce je vous quitte, j’ai à travailler sérieusement moi et surtout n’essayez pas de venir pomper mon oxygène ! Ah, ce bon vieux Milou, toi au moins, tu ne me déranges pas ! C’est vrai tout de même qu’il faut être seul pour étudier la science, ça demande beaucoup de concentration ! Ah, et maintenant allons-y, entamons le premier chapitre !
Tintin : Attendez, il y’a un papier ! C’est l’écriture de Wolff ! « Lorsque vous trouverez ces lignes coupées, j’aurai quitté la fusée ! Moi parti, j’espère que vous aurez assez d’oxygène pour arriver vivants jusqu’à la Terre, pardonnez-moi ! Wolff ! » Le malheureux, c’était pour actionner le signal d’alarme et arrêter les réacteurs qu’il a coupé les fils. Le capitaine Haddock : Il a fait le grand plongeon pour nous sauver la vie ! Dupont : Avez-vous retrouvé ce bandit ? Le capitaine Haddock : Quoi ? Wolff un bandit ? Si jamais je vous entends encore une seule fois manquer de respect à la mémoire de ce héros, je vous envoie le rejoindre dans l’espace. C’est compris ?
Le capitaine Haddock : Tintin, nous avons réussi ! Quelle aventure n’est-ce pas ? Tintin : Oui, nous venons de vivre une épopée unique Capitaine et toutes nos félicitations à vous Professeur, vous êtes le grand vainqueur de cette expédition, la Lune porte désormais la trace de nos pas. Le professeur Tournesol : Oui, et nous y retournerons un jour ! Je vous le promets à tous, nous y retournerons très vite. Le capitaine Haddock : Quoi ? Retourner sur la Lune à bord de votre espèce de cercueil volant ? Alors ça jamais ! Je vous le dis à tous mille sabords car il y’a une seule chose à retenir : on est vraiment bien… [Il trébuche] ouille… que sur notre bonne vieille Terre.
- Mille millions de mille sabords, il s’agit d’avoir le pied marin. Oh, ma casquette ! - Au nom du ciel Capitaine, lâchez cette casquette, vous allez tomber ! - Oh non, jamais de la vie, j’y tiens moi à ma casquettes !