Oh, un lama ! Gentil, guili, guili, guili, ! Tu n’as pourtant pas peur du bon vieux Capitaine Haddock ? Guili, guili, guili ! Oh, mille millions de mille sabords ! Sale vilaine bête de tonnerre de Brest, qui est-ce qui a fabriqué des animaux pareils ?
Le capitaine Haddock : Tintin, Tintin ! J’en ai une bien bonne : Tapioca a fait arrêter la Castafiore ! Tintin : Non, vous plaisantez ? Le capitaine Haddock : Pas du tout, on prétend qu’elle aurait été mêlée à un complot ou quelque chose comme ça. Oh le pauvre homme, s’il savait ce qu’il s’était fourrer sous les bras. Tintin : C’est tout à fait renversant. Le professeur Tournesol : Tintin, Capitaine lisez ça : le dictateur Tapioca a fait arrêter la Castafiore c’est affreux !
Tintin : Des documents compromettants auraient été découverts dans les bagages de Madame Castafiore. Le professeur Tournesol : Oh mon Dieu, c’est terrible ! Tintin : Selon ces documents, Tintin, le capitaine Haddock et le professeur Tournesol seraient les principaux conjurés. Le professeur Tournesol : Je suis effondré, aie ! Tintin : Le général Tapioca donnera une conférence de presse ce soir ! Le capitaine Haddock : Qu’est-ce que c’est que ça ? C’est une histoire de fous ?
Le capitaine Haddock : J’ai bien envie d’y aller pour lui prouver notre bonne foi ! Tintin : Ça pourrait bien être un piège ! Le capitaine Haddock : Puisque nous aurons un sauf-conduit ! Tintin : Ça sent le traquenard à plein nez ! Le professeur Tournesol : Empoisonnée Madame Castafiore, la pauvre enfant, nous devons partir immédiatement pour Tapiocapolis. Le capitaine Haddock : C’est ça, pour se retrouver en prison comme votre Bianca !
- Ça va j’ai compris mille millions de mille sabords et bonne nuit ! Vous aviez donc raison, Tintin ! - Il y’a là un disque que j’adore capitaine ! - De la musique mais je n’ai pas envie d’écouter de la musique, je veux savoir ce qui se passe, vous êtes fou ou quoi ? Arrêtez moi ça ! - Chut, regardez capitaine, un micro ! - Les bandits, ils nous écoutent ! - Et ce n’est pas tout capitaine ! - Hein ? - Ils nous observent également !
- Vous venez Professeur ? Allons, Tryphon ! - Non merci capitaine, je préfère rester ici et vous attendre ! - Je vous en prie Tryphon, venez ! - C’est parfait capitaine mais allez-y sans moi mais laissez-moi tranquille ! Mais puisque je vous dis que je suis sujet au vertige ! - Il doit y’avoir une vue splendide de là-haut Professeur ! - Mais enfin capitaine je ne veux pas mais puisque je vous dis que je ne veux pas !
Le capitaine Haddock : Je ne suis pas fâché de rentrer chez nous et de retrouver le calme de Moulinsart ! Tintin : Moi aussi capitaine ! Le professeur Tournesol : Moi aussi mais alors avec un peu de moutarde !
- Regardez ! En voilà encore grrr ! Je t’ai eue, attendez un peu fichues sales bêtes ! - Chut, capitaine, nous approchons de l’ambassade ! Regardez, là-bas, des hommes sortent de l’ambassade. - Mais c’est Tournesol ! À l’abordage et pas de quartier ! - Capitaine ! - Attendez un peu mercenaires, vermines, cloportes ! Gare à vous kidnappeurs, scolopendres ! - Vite capitaine, ils emmènent Tournesol dans un bateau !
- Allo, Oui ? Des côtelettes ! Non, Madame, non, ce n’est pas la boucherie Sanzot, non ce n’est pas le 431 mais le 421. Et de plus Madame, vous devriez savoir qu’il est extrêmement dangereux de téléphoner pendant un orage. - Capitaine ! - Mille millions de mille sabords gnarr.
Le capitaine Haddock : Et où est-il celui qui devait nous conduire ? Zorrino : Psis, psis ! Tintin : Ça par exemple, c’est le petit marchand d’oranges ! C’est donc toi qui… Zorrino : Chut, vous pas faire de bruit, si Indiens me voient te parler, moi mourir. Toi venir maintenant.
Le capitaine Haddock : Tintin, Tintin ! Zorrino : Noyé, noyé ! Oh non, Tintin pas mort n’est-ce pas Capitaine ? Le capitaine Haddock : Hélas mon pauvre Zorrino, c’est fini, nous ne le reverrons plus jamais, jamais. Tintin : Ohé, Capitaine, Zorrino ! Le capitaine Haddock : Cette voix, est-ce que je rêve ? Non ce n’est pas lui ! Zorrino : Tintin !
- Bon sang, le père d’Abdallah ! Eh, Abdallah ! Pauvre gosse dans le fond, il est encore trop jeune pour se rendre compte de la gravité de la situation, oh ! - Mille milliards de mille sabords, ce petit gredin, ce choléra, c’est fini, je le renvoie à son Emir de père tout de suite. - Trop tard Capitaine ! L’Émir vient d’être renversé par un coup d’état. - Ça c’est la meilleure ! Dans ces conditions, il est impossible de renvoyer Abdallah chez lui. - C’est vrai mais rien ne peut nous empêcher de partir nous. - Tintin, c’est une riche idée. Mais où aller ? - Au Khemed ! - C’est cela, oui très bien ! Comment ? Au Khemed, en pleine révolution ? Très peu pour moi, je préfère encore rester ici. Oh, eh bien, allons-y !
- Vous avez entendu Capitaine ? Si nous restons avec eux, nous serons sûrs d’être à nouveaux expulsés du pays, faussons-leur compagnie, Wadesdah est toute proche. - Oui et surtout infestée de soldats ! - Mon ami le Señor Oliveira Da Figueira habite Wadesdah. D’accord Milou, j’arrive ! Excusez-moi un instant, il faut que j’aille voir ce que Milou a découvert là-bas. - Oui c’est ça, 50 kilomètres et une paille. Ah qu’est-ce je donnerais moi pour fumer un bon petit cigare en ce moment, même un de ces cigares d’Abdallah qui explose. Oh, Tintin, Tintin, Tintin, rien de cassé ? - Non ça va mais Milou, où est Milou ? Milou, mon brave Milou tu avais flairé le danger et tu voulais nous avertir n’est-ce pas ? Et moi qui croyais que tu voulais jouer. C’était une bombe à retardement Capitaine qui nous était destinée sans nul doute. - Oui et sans cet accident en vol ! - En effet, nous l’avons échappé belle mais cette fois Capitaine, il n’y a pas à hésiter, partons d’ici.
- Mille sabords, nous allons finir par mourir de soif sur ce fichu rafiot. - Si cela continue Capitaine, nous serons bientôt au régime du Docteur Bombard. - Oui. - Essayez l’eau de mer ! - Oh non, jamais de la vie ! - Essayez donc, ce n’est pas si mauvais. - Ha, ha, ha, ha, ha ! Ah, vous en avez une bonne, moi, boire de l’eau de mer ? C’est rempli de planctons que les poissons dévorent.
- Quel magnifique clair de Terre ! Dommage que nous devons repartir si vite ! - Pour ne rien vous cacher moussaillon, je ne suis pas mécontent de rentrer au port. - Hop là ! Et voilà, nous avons récupéré toutes les réserves d’oxygène, nous pouvons remonter. - Au clair de la Terre, mon ami Pierrot ha, ha, ha !
- Bonjour Tryphon ! - Oh, Bonjour ! - Alors, vous partez en voyage ? - Non, non, non car je pars en voyage, j’ai été invité pour un congrès de physique nucléaire. - A Genève ! Vous ne m’en aviez rien dit ! - Pas pour longtemps, deux ou trois jours. Bon je vous quitte Messieurs, j’ai juste le temps de prendre le train.
Tintin : Vous avez entendu Capitaine ? On aurait dit un coup de feu, ça venait du parc ! Le capitaine Haddock : Tonnerre de Brest, c’est Tryphon ! Tintin : Professeur Tournesol, Professeur Tournesol, Professeur, tout va bien ! Le professeur Tournesol : Non, non, je vous assure, pas une goutte ! Tintin : Vous permettez Professeur ?! Le professeur Tournesol : Oh un trou ! Les mythes sont très voraces cette année.
- En voilà un qui ne changera jamais ! - Oui ! Et pourtant, je lui trouve un air plus préoccupé que d’habitude.
- Vous savez Capitaine, j’ai beaucoup réfléchi à ce qui vient de se passer. - Ah oui ?! - Avez-vous remarqué qu’à chaque fois qu’un objet s’était brisé, Tournesol était dans son laboratoire ? Et depuis son départ pour Genève hier matin, plus rien ne s’est produit. Dites Capitaine, vous ne sentez rien ? - On dirait que ça sent le tabac tout simplement ! - Oui mais Tournesol ne fume pas ! - Mille sabords, vous avez raison. - Chut !
Exclusif, Bianca Castafiore le Rossignol Milanais va épouser un vieux loup de mer ? Mille millions de mille sabords.