- Ne te tracasse pas l’ami, change de métier ! - Hein ? - Fais-toi marchand de chars ! - Quoi ? - Tu vendras ton char et tu repartiras avec tes bœufs. - Lumineuse, prodigieuse idée ! Je suis un marchand de chars du monde entier le plus peinard. - Ça va l’ami, suffit, suffit. Dis-moi, as-tu vu passer un druide qui faisait la cueillette du gui ? - Non, j’ai vu passer un druide mais celui-là était dans un filet que des légionnaires conduisaient à Petitbonum. - Quoi ? Conduis-moi à Petitbonum ! - Mais ce n’est pas mon chemin !
Je suis un marchand de bœufs qui est vraiment très malheureux, si jamais je les vends au marché, qui va pouvoir transporter ? J’hésite à vendre mes bœufs, que deviendrai-je sans eux ? Pour moi c’est un vrai cauchemar, comment vais-je tirer mon char ? Je dois continuer mon chemin, pas laisser pourrir mon foin et sans bœufs, je ne vendrai plus, je suis un homme perdu, je suis un marchand de bœufs qui est vraiment très malheureux, si jamais je les vends au marché, qui va pouvoir transporter ?
- Mais pourquoi te caches-tu ? - C’est pour faire une bonne farce à mes amis Romains. - Ça c’est drôle, j’adore les farces, hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi, hi. - La bêtise de ce marchand est un grand prodige Par Toutatis.
Gracchus Sextilius : Halte, que transportes-tu dans ton char marchand ? Le marchand de bœufs : Rien, hi, hi, hi, hi, hi ! Gracchus Sextilius : Par Jupiter, te moques-tu de moi ? Claudius Quintilius : Mais que se passe-t-il ô Gracchus Sextilius ? Gracchus Sextilius : Ce marchand se moque de moi ô Claudius Quintilius. Claudius Quintilius : Laisse-le entrer, je le connais, il est inoffensif !
- Nous sommes dans le camp, c’est maintenant que tu fais ta farce. - Non, la nuit tombe ! Je vais attendre le matin, ce sera plus drôle. - Ah, bon ! Bonne nuit !
- Mais que se passe-t-il ? - C’est un Gaulois qui s’est introduit dans le camp. - Ça ce n’est pas bien, il n’a pas attendu le réveil pour me faire sa farce car ce n’est pas bien, non ce n’est pas bien, ce n’est pas bien.
- Eh l’ami, viens donc ! - Qui, moi ? - Alors mon bon ami, tu vas bien ? - Non, je ne vais pas bien, on m’avait dit que je pouvais vendre mon char mais personne ne veut acheter mon char et j’ai besoin de mes bœufs et tout ça c’est de sa faute. - Je n’ai pas très bien compris ton histoire mais pour te consoler, goûte donc ce breuvage ! - Non merci, sans façon ! - Goûte ! - Qu’est-ce vous avez à me regarder comme ça ? Vous n’avez jamais regardé un marchand de chars boire du potage ?
Astérix : Après avoir bu cette potion, tu es l’homme le plus fort du monde. Le marchand de bœufs : Moi ? Hi, hi, hi, hi hi ! C’est une farce, c’est un farceur hi, hi, hi, hi, hi ! Caius Bonus : C’est ce que nous allons voir, frappe quelqu’un ! Le marchand de bœufs : Mais je ne suis jamais fâché avec personne. Caius Bonus : Un volontaire pour recevoir un coup de poing ! J’aimerais un peu plus d’enthousiasme quand je demande un volontaire. Astérix : Moi je suis volontaire.
Caius Bonus : Toi ? C’est une excellente idée ! Astérix : Frappe ! Caius Bonus : Mais allez frappe enfin ! Merveilleux, prodigieux ! Panoramix : Ça t’a fait mal ? Astérix : J’ai cru que le ciel me tombait sur la tête ! Le marchand de bœufs : Bon, si on n’a plus besoin de moi, je m’en vais !