Personnage - Caius Bonus

Marcus Sacapus : Caligula Minus est prêt Caius Bonus !
Caius Bonus : Allons voir ça ! Ah, ah, ah, ah, oh, oh, oh, ah, ah, ah, enchaînez-le oh, oh, oh ! Nous allons te promener près du village gaulois. Quand les Gaulois te verront, ils viendront te délivrer ainsi tu pourras entrer chez eux et ils te confieront bientôt leur secret alors hein, que penses tu de mon plan ?
Caligula Minus : Mais je n’en pense rien, je n’ai rien compris.
Caius Bonus : Emmenez-le tout de suite !
Caligula Minus : Eh là, doucement, je suis un faux prisonnier moi, je suis un vrai Romain.

Par tous les Dieux, que vous est-il arrivé ? Avez-vous été attaqués par une force supérieure en nombre ?

Grrr ! Par Jupiter, il doit y avoir un secret dans la force de ces Gaulois ?

- Les Gaulois que nous assiégeons depuis des années nous narguent. Ils se mettent à un contre quatre, ce n’est plus du jeu, ils nous ridiculisent.
- Nous devons découvrir le secret de leur puissance.
- Tu as raison Marcus Sacapus, il me faut un volontaire pour aller espionner chez les Gaulois.

- Devant l’afflux des volontaires, nous allons recourir aux chaises musicales pour désigner l’espion.
- Pour jouer à ce vieux jeu romain, il faut un siège de moins qu’il y a de légionnaires et quand la musique s’arrête.

- Je n’irai pas chez les Gaulois !
- César te récompensera !
- Non, je n’irai pas !
- Je te ferai embrocher si tu n’y vas pas !
- Bon, bon, j’irai !
- Grimez-moi ça en Gaulois !

Caius Bonus : Qui laisse donc traîner son manteau chez moi ?
Jules César : Veux tu rendre à César ce qui m’appartient ?
Caius Bonus : Jules César ?!
Jules César : Eh, oui ! Je suis venu pour voir où tu en étais avec ces irréductibles Gaulois. Quelle est cette agitation dans le camp qui a empêché la garnison de me recevoir avec tous les honneurs qui sont dus à mon rang ?
Caius Bonus : C’est que justement, nous sommes entrain de lutter contre des Gaulois.
Jules César : Des Gaulois, combien de Gaulois ?
Caius Bonus : Deux !
Jules César : Par Cléopâtre, que l’on me montre ce duo capable de mettre hors d’état toute une garnison de mes légionnaires. Ah, les voici donc ces terribles Gaulois ! Expliquez-moi ce qui se passe ici !
Astérix : Caius Bonus était fort impatient de se procurer la recette d’une potion magique qui l’aurait rendu invincible et qui lui aurait ouvert la route vers le trône impérial.
Jules César : Tiens, tiens !
Caius Bonus : Je, je peux tout expliquer !
Jules César : Ce n’est pas la peine, va te raser et ensuite tu partiras avec tes hommes vers la Mongolie Intérieure, il parait qu’il y a des barbares qui s’agitent là-bas.
Caius Bonus : Je, je peux tout expliquer !
Jules César : Quant à vous, en échange du service que vous venez de me rendre, je vous accorde la liberté mais ce n’est que partie remise Gaulois, nous nous retrouverons.
Astérix : J’y compte bien, ô Jules !

- Toi druide, livre-moi ton secret !
- Ça ne va pas non ?
- Emmenez-le à la torture et qu’on appelle le bourreau. Eh, eh, eh, je suis sûr qu’il va parler, alors tu parles ?
- Tu parles ?
- Mais enfin druide, ce n’est pas du jeu, nous te torturons depuis des heures et ça ne te fait rien.
- Si, ça me fait passer le temps.
- Druide, si tu parles, je ferai de toi un homme riche et puissant.
- Non !
- Tu auras des sesterces, des tas de sesterces !
- Non !
- Les pouvoirs magiques de ce druide sont trop forts pour moi et il est têtu mais qu’il est têtu.

- Alors, tu ne te sens plus aussi fort hein ?
- Hélas, non !
- Il me faut la recette de cette potion et je deviendrai Empereur, Caius César !

- Couche-toi et mange ô Marcus Sacapus mon fidèle second, nous avons à parler !
- Merci ô Caius Bonus !
- Il faut que nous obtenions la recette de la potion du druide, avec elle nous serons invincibles, nous irons à Rome et nous prendrons la place de César.
- Jules César ?
- Parfaitement, Jules ! Et à nous deux, nous formerons un triumvirat. J’ai besoin de toi mais après je formerai seul le triumvirat hi, hi, hi.
- Je le ferai moi-aussi par les lions à Rome, César ce sera moi, moi tout seul !

- Je jette mon arme à tes pieds, Centurion, comme le fit notre chef Vercingétorix à ton maître César alors quoi ? Je me rends, faites quelque chose, je n’ai pas de temps à perdre moi.
- Saisissez-le pleutres ou je vous fais dévorer au cirque par les lions.

Caius Bonus : Tu n’as pas voulu parler druide mais demain sous la torture, ton ami sera peut-être plus loquace.
Astérix : Il ne s’imagine pas à quel point je vais être loquace, je vais loquacer comme je n’ai jamais loquacé.
Panoramix : Silence, on vient !

- En avant, venez tous boire de la potion magique !
- La route de Rome nous est ouverte ô Marcus Sacapus ! Les jours de César sont comptés. Toi druide, consigne par écrit la recette de cette potion, après cela nous nous débarrasserons de ces Gaulois, ce sera pour une leçon.
- Poil au menton !

- Chef, chef, chef, chef ! Ô Caius Bonus !
- Quoi encore ?
- Nous avons capturé un Gau, un Gau-Gau, un Gaulois dans la tente où se trouve le druide mais il faut envoyer des renforts pour empêcher le prisonnier de se, se laisser s’en aller.
- Par Jupiter, que l’on sonne l’alarme !

Caius Bonus : Toi, connais-tu le secret de la potion magique ?
Astérix : Moi ? Non !
Caius Bonus : Pour la dernière fois druide, donne-moi cette recette ou je fais torturer ton ami.
Astérix : Je ne crains pas la torture.
Panoramix : J’ai confiance dans le courage de mon ami Astérix.
Caius Bonus : Nous allons voir. Que l’on lie ce Gaulois sur cette table, que l’on convoque le bourreau.

Le Bourreau : J’arrive, j’arrive, me voilà, toujours prêt !
Astérix : Pitié oh non pitié, assez, assez !
Panoramix : Pour l’amour de Toutatis arrêtez, je ne peux plus supporter d’entendre ces cris plus longtemps, je dirai tout.
Caius Bonus : Arrête bourreau.
Le Bourreau : Mais je n’ai pas encore commencé moi.
Astérix : Pitié !

Le Narrateur : L’héroïque détachement commandé par Marcus Sacapus revient au camp retranché de Petitbonum.
Marcus Sacapus : Avé, les Gaulois sont venus, ils ont vu et ils ont emporté Caligula Minus.
Caius Bonus : Ha, ha, ha, ha, ha, belle victoire pour nous !
Marcus Sacapus : Espérons que Caligula Minus nous revienne en un seul morceau.
Caius Bonus : Je l’espère pour lui sinon ses morceaux auront affaire à moi.
Marcus Sacapus : Alea Jacta Est !

Caius Bonus : Eh bien druide, donne-nous cette recette sinon il en cuira à ton ami.
Panoramix : Je préparerai la potion devant toi mais il me faudrait aller chercher les ingrédients qui se trouvent en forêt.
Le Bourreau : Ils sont douloureux ces Gaulois.
Caius Bonus : Tu auras ce dont tu auras besoin. Que l’on escorte le druide, moi je garde l’autre Gaulois en otage.

- Une pincée de sel, un soupçon de poivre, laissez frémir !
- Oui, oui, oui, oui mais vite !
- Il me manque quelque chose, quelque chose de très important !
- Quoi ? Quoi ? Quoi ?
- Des fraises !
- Des fraises ? En cette saison ?
- Évidemment, ce n’est pas facile, on pourrait attendre la saison.
- Non vite, que l’on dépêche des messagers, il me faut des fraises, des fraises illico presto.

Caius Bonus : Druide, voici les fraises que tu m’as demandées et dont tu as besoin pour ta potion magique.
Panoramix : Qu’en penses-tu Astérix ?
Astérix : Elles n’ont pas l’air formidables, pas mauvaises !
Panoramix : Hein ?
Astérix : Réflexion faites, ces fraises étaient excellentes.
Panoramix : Oui c’est bien celles-là qu’il me faut, allez donc m’en chercher d’autres !