C’est pas compliqué de parler le ch’timi. On ne dit pas : « pardonnez-moi je n’ai pas bien saisi le sens de votre question », on dit : « Hein ? ».
Philippe Abrams : Antoine, vous portez ça au centre de tri, vous demandez le responsable il en a besoin d’urgence. Antoine Bailleul : J’y vais tout de suite. Philippe Abrams : Une fois arrivé là bas, appelez-moi pour me dire qu’il l’a bien reçu en main propre. Antoine Bailleul : Entendu, j’vous appelle et j’vous dit quoi. Philippe Abrams : Eh bah, qu’il a bien le dossier en main. Antoine Bailleul : Oui ché cha, j’vous appelle de là bas et j’vous dit quoi. Philippe Abrams : Quoi ? Mais je viens de vous le dire quoi ! Antoine Bailleul : Oui, j’ai bien compris. Philippe Abrams : Donc vous m’appelez ! Antoine Bailleul : Oui heu ché cha. Une fois que j’lui remet en main propre j’vous appelle heu d’la bas et jvous dit quoi ! Philippe Abrams : Bah je sais pas moi heu par exemple : « allo heu c’est Antoine, ça y est je viens de donner le dossier en main propre au responsable du centre de tri ». C’est clair ? Antoine Bailleul : Bah oui heu chui pas un boubourse je vous appellerai. Philippe Abrams : Voilà vous m’appelez ! Antoine Bailleul : Et je vous dit quoi. Philippe Abrams : Regardez moi Antoine ! Vous avez bu ! Antoine Bailleul : Non ?! Annabelle Deconninck : Mais non monchieu le directeur, en fait « j’vous dis quoi » ché une expression ch’ti cha veut dire heu « j’vous dit s’qu’il en est quoi ». Philippe Abrams : AH d’accord ! Pardonnez moi Bailleul. Donc vous m’appelez et vous me dites « quoi ». Antoine Bailleul : Bah que le dossier est bien arrivé !