- Toi, la Bohémienne, descends tout de suite ! - Oui, votre honneur, dès que j’aurai libéré cette pauvre créature ! - Je te le défends ![Esmeralda libère Quasimodo] Comment oses-tu me défier ? - Vous maltraitez ce garçon tout comme vous maltraitez mon peuple ! Vous prêchez la justice mais vous êtes cruel envers ceux qui ont besoin de votre aide ! - Silence ! - Justice ! - Prends bien garde l’Egyptienne, je te ferai payer ton insolence. - Dans ce cas mes amis, nous avons couronné le mauvais fou, car le plus fou ici, c’est vous ! - Capitaine Phoebus, arrêtez là ! - Voyons ça… Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, ça veut dire que vous êtes dix contre moi… Pauvre fille quelle tristesse…[Disparaît par magie] - Cette fille sort de l’Enfer ! - Oh, les amis, par ici !
- On m’aurait fait revenir de vingt années de guerre pour capturer des diseuses de bonne aventure ? - Mon cher Capitaine, une véritable guerre se déroule ici devant vous. Pendant vingt ans j’ai pris grand soin de ces Bohémiens, un par un. Et aujourd’hui vous voyez le résultat : ils se sont multipliés. Je suppose qu’ils ont une cachette secrète derrière le mur au cœur de la cité, un nid devrais-je dire, qu’ils appellent… la Cour des Miracles. - Et qu’allons-nous faire pour y remédier monsieur ? [Frollo rabat violemment la pierre] On ne peut être plus explicite monsieur.
La prisonnière Esmeralda a été déclarée coupable du crime de sorcellerie. La sentence est la mort. L’heure est venue Bohémienne, tu te trouves sur le bord de l’abysse… Si tu le veux il n’est pas encore trop tard, je peux te sauver des flammes de ce monde et de l’autre. Choisis, moi ou le feu.
- Brûlez-moi ça ! - Quoi ? - Ces gens sont des traîtres qu’il faut châtier pour l’exemple ! - Avec tout mon respect, mon rôle de soldat n’est pas de massacrer des innocents ! - Mais votre rôle est d’obéir aux ordres ! Insolent, quoi ? La sentence pour insubordination est la mort ! Quel dommage de gâcher une si prometteuse carrière ! - Je considère ça comme un honneur, Monsieur ! - Tuez-le mais ne blessez pas mon cheval ! Épargnez vos flèches que son âme soit purifiée par le fleuve ! Trouvez la fille même si pour cela vous devez mettre Paris à feu et à sang, trouvez-la !
- Quasimodo, non, non, écoute ! - Non, vous allez m’écouter ! Toute ma vie, vous m’avez fait croire que le monde est noir, cruel et méchant mais je vois que les seuls êtres noirs, cruels et méchants ce sont les gens comme vous. Esmeralda ! - Elle vit ? - Non !
- J’aurais dû savoir que tu risquerais la vie de cette Bohémienne de la même façon que ta mère est morte en essayant de te sauver ! - Quoi ? - Aujourd’hui, je vais terminer ce que j’aurais dû faire, il y a vingt ans !
- C’est une nouvelle création, elle ressemble à cette Bohémienne ! Je sais que tu l’as aidée à s’échapper ! Et maintenant tout Paris est un brasier et c’est ta faute ! - Elle a été gentille avec moi maître ! - Non, pauvre idiot, c’était une ruse, elle t’a ensorcelé, c’est une Gitane et les Gitans sont incapables d’aimer, songe enfant, songe à ta mère ! Oh là Quasimodo, tu as l’air tourmenté mais ne t’inquiète plus car je vais bientôt te délivrer de ses maléfices et elle ne te tourmentera plus, je sais où est sa cachette et à l’aube, j’attaque avec un millier d’hommes.
- Frollo, perdez-vous l’esprit ? Je ne tolérai pas cette violation de la maison de Dieu ! - Tais-toi, vieux dément ! Ce cher bossu et moi avons une affaire à régler et cette fois, nul ne m’en empêchera !