Comtesse de Feuillide : Que pensez-vous de M. Lefroy ? Jane Austen : [Ironique] Ah sa présence est un honneur pour nous. Comtesse de Feuillide : Vous trouvez ? Jane Austen : En tout cas c’est son avis. Avec ses airs affectés et ses manières d’irlandais échoué à Londres… Henry Austen : [La rappelant à l’ordre] Jane… Jane Austen : [Ne voyant pas Tom arriver derrière elle] Il faut une forte dose d’arrogance pour refuser de danser quand les messieurs sont si peu nombreux. Henry ? Henry Austen : [Voulant la prévenir] Euh… Jane. Jane Austen : [Ne l’écoutant pas] Tous tes amis sont-ils aussi désagréables ? De quelle région d’Irlande est-il originaire ? Tom Lefroy : [Derrière elle] De Limerick, madame. [Grand blanc]
- Prends garde Jane, Lucy a raison, M. Lefroy a bel et bien une réputation. - Probablement celle du plus désagréable !
Tom Lefroy : Oui mon oncle. Et demain, nous en rencontrons une autre : Madame Radcliffe. C’est une femme solitaire, presqu’une recluse, mais je connais son mari, il est juriste. Le juge Langlois : Juriste ? Henry Austen : Oui, juriste, William Radcliffe. Jane Austen : Elle est écrivain de profession. Le juge Langlois : [de plus en plus choqué] Profession ? Tom Lefroy : 500 livres, mon oncle, pour son dernier roman : Les mystères d’Udolphe et 800, je crois, pour son prochain. Jane Austen : L’italien. Le juge Langlois : Elle a gagné plus de 1000 livres ? Ohohoho, quelle époque !