Personnage - Summer Finn

- Et qu’est ce qui se passe si tu tombes amoureuse ?
- Oh… Me dis pas que tu crois à ces trucs là.
- J’te parle d’amour là, pas du Père Noël.

- Qu’est ce qui se passait ? Pourquoi ça durait pas ?
- Ce qui se passe à chaque fois, la vie.

Alors soyons d’accord pour être en désaccord.

- C’est marrant, j’avais jamais raconté ça à personne.
- Peut être parce que je ne suis pas personne.

Tu sais, il m’arrive parfois de rêver que je vole. Je commence par courir très très très vite, comme si j’étais surhumaine. Et le terrain devient de plus en plus rocailleux et pentu. À la fin je cours si vite que mes pieds touchent même plus le sol. Et je flotte. C’est fantastique comme sensation. Fantastique. J’suis libre, en sécurité. Et puis je me rends compte que je suis complètement seule. Et après je me réveille.

- Qui me dit que tu vas pas te réveiller un beau matin et vouloir que ça s’arrête ?
- Ça je peux pas te le promettre, personne le peut.

- Ça fait chier ! Réaliser que tout ce à quoi on a pu croire, finalement c’est des conneries. Ça fait chier.
- De quoi tu parles ?
- Oh tu sais, le destin, les âme-sœurs, le grand amour, tous ces contes de fées ça ne veut rien dire.

- Disons que je me suis réveillée un matin et j’ai su.
- Su quoi ?
- Ce dont je n’avais jamais été sûre avec toi.
[Silence]
- Ça fait chier. Réaliser que tout ce qu’on a pu croire finalement c’est des conneries. Ça fait chier.

Colore ma vie du chaos des ennuis.

- Ça fait chier. Réaliser que tout ce qu’on a pu croire finalement c’est des conneries. Ça fait chier.
- De quoi tu parles ?
- Oh tu sais, le destin, les âme-sœurs, le grand amour, tous ces contes de fées, c’est pour les gosses, ça veut rien dire. T’avais raison, j’aurais dû t’écouter.
- Non.
- Si ! Mais pourquoi tu souris comme ça ? C’est quoi ce regard que tu me fais ?
- C’est parce que je vais te raconter. Un jour j’étais… j’étais assise dans un café, je lisais le portrait de Dorian Gray, y’a un gars qui est venu vers moi. On a discuté du roman et, et maintenant c’est mon mari !
- Ouais bon, et alors ? Hein ?
- Alors, j’aurais pu très bien aller au cinéma, j’aurais pu… hum… déjeuner dans un autre restaurant, j’aurais pu… j’aurais pu arriver dix minutes plus tard. C’était… ça devait se passer comme ça et j’arrêtais pas de me dire : Tom avait raison !
- Non ?
- Si si je t’assure ! Tu avais raison…

L’amour ? Connais pas !

- J’ai baptisé mon chat d’après Springsteen !
- Sans blague, tu l’as appelé comment ?
- … Bruce.
- Ça parait logique.

J’étais bloquée au stade anal. Dans le terme Freudien, j’étais une névrosée du ménage.

Tom, pars pas, t’es toujours mon meilleur ami !

J’aime pas être quoi que ce soit pour quiconque.

- I’ve never told anybody that before.
- I guess I’m not just anybody.

- Personne n’aime Ringo Starr !
- C’est pour ça que je l’aime.

Mourir à tes côtés et la plus belle façon de mourir…

- Et sinon t’as un mec ?
- Non.
- Pourquoi non ?
- Parce que j’en veux pas.
- Alors là, je ne te crois pas du tout !
- Pourquoi tu ne croirais pas qu’une femme veut rester libre et indépendante ?
- Serais-tu lesbienne ?
- Non je ne serais pas lesbienne… Disons que… je n’aime pas être la petite amie de quelqu’un. En fait, je n’aime pas être quoique ce soit pour quiconque c’est tout.
- Alors là, je ne te suis plus du tout !
- Ah non ?
- Non !
- Alors je t’explique. J’aime vivre toute seule, les histoires d’amour c’est compliqué et la plupart du temps ça finit dans la douleur… Qui a besoin de ça ? On est jeune, on vit dans la plus belle ville du monde alors profitons-en et gardons les choses sérieuses pour plus tard.

- Pénis !
- Pénis !!!
- PÉnis !!!!
- PÉNis !!!!!
- PÉNIs !!!!!!
- PÉNIS !!!!!!!