- Je vais faire un pacte avec toi, que les Dieux nous en soient témoins : nous devons promettre que le vainqueur autorisera les rituels funéraires du vaincu. - Les Lions ne pactisent pas avec les hommes [Achilles retire son casque et le jette]. Maintenant tu sais qui est ton adversaire ! - [Hector retire à son tour son casque et le jette] C’est toi que je croyais combattre hier, et j’aurais voulu que ce soit toi ! Mais j’ai traité ce garçon avec l’honneur qu’il méritait. - C’est avec ton épée que tu lui as fait honneur ! Tu n’auras plus d’yeux ce soir, plus d’oreilles ni de langue. Tu vas errer dans les Enfers aveugles, sourd et muet et tout les morts sauront qui est Hector : le fou qui a cru avoir tué Achille.
- Jeune fou… - Écoute-moi. - Réalises-tu ce que tu as fait ?! Sais-tu combien d’années notre père a œuvré pour la paix ? - Je l’aime. - Tout ça n’est rien de plus qu’un jeu pour toi. Tu badaudes de ville en ville pour coucher avec les femmes des marchands et des temples, et tu penses connaître quelque chose à l’amour ? Que fais-tu de l’amour de ton père que tu as bafoué en emmenant cette femme sur ce navire ? Que fais tu de l’amour pour ton pays ? Tu laisserais Troie brûler pour cette femme ?!
Vous voulez me faire trembler en dénombrant votre armée ? Je les vois, je vois 50 000 hommes amenés ici pour se battre pour l’avidité d’un seul.
Tu dis que tu veux mourir par amour, mais tu ignores tout de la mort ! Et tu ignores tout de ce qu’est l’amour !