Personnage - Hazel Grace Lancaster

Tu m’as offert l’éternité dans un nombre de jours limités, et j’en suis heureuse.

- « Toujours », c’était une promesse ! On a pas le droit de briser une promesse.
- Parfois les gens ne comprennent pas les promesses au moment où ils les font.
- Ça n’empêche pas de les tenir quoi qu’il arrive. C’est ça, l’amour. C’est tenir sa promesse quoi qu’il arrive. Tu ne crois pas au grand amour ? Moi, j’y crois. Et je l’aime. Et elle a promis, elle m’a promis « toujours ».

- Je suis amoureux de toi.
- Augustus.
- C’est vrai. Je suis amoureux de toi et je ne suis pas du genre à me refuser le plaisir de dire des choses vraies. Je suis amoureux de toi et je sais que l’amour n’est qu’un cri dans le vide, que l’oubli est inévitable, que nous sommes tous condamnés, qu’un jour viendra où tout ce qu’on a fait redeviendra poussière, je sais que le soleil avalera la seule terre que nous n’aurons jamais et je suis amoureux de toi.

Je suis tombée amoureuse pendant qu’il lisait, comme on s’endort : d’abord doucement et puis tout d’un coup.

Certains infinis sont plus vastes que d’autres, nous a appris un écrivain qu’on aimait bien, Augustus et moi. Il y a des jours, beaucoup de jours, où j’enrage d’avoir un ensemble de nombres infinis aussi réduit. Je voudrais plus de nombres que je n’ai de chances d’en avoir, et pour Augustus Waters, j’aurais voulu tellement plus de nombres qu’il n’en a eus. Mais, Gus, mon amour, je ne te dirai jamais assez combien je te suis reconnaissante de notre petite infinité. Je ne l’échangerai pas pour tout l’or du monde. Tu m’as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j’en suis heureuse. Hazel Grace.

- Okay ?
- Okay.

Parfois les gens ne comprennent pas les promesses qu’ils font au moment où ils les font.

Je suis une grenade ! Un de ces jours je vais exploser… Et absolument tout ce qui m’entoure sera pulvérisé. J’essaye juste de faire un minimum de victimes, c’est quand même la moindre des choses, non ?

It was unbearable every second worse than the last.

C’était quand même un privilège, pas vrai ? De l’aimer.

Tu m’as offert l’éternité, même si nos jours sont comptés. Et si tu savais à quel point je te suis reconnaissante pour notre petite infinité.