De nombreux détenus qui jouaient les durs pendant la journée s’endormaient souvent le soir en pleurant. Il y avait d’autres pleurs. Différents. Exprimant autre chose que la peur ou la solitude. Ils étaient moins forts, étouffés. C’était des sons de douleur et d’angoisse. Ces pleurs-là changent le cours d’une vie. Si on les entend une seule fois ils se gravent dans la mémoire à jamais.